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Suspense
La maison biscornue (60e partie)
Publié dans Info Soir le 09 - 09 - 2012

Résumé de la 59e partie - Charles se sent coupable de ne pas avoir parlé à Taverner des lettres d'amour – selon Joséphine – entre Brenda et Laurence Brown...
ne affirmation, il est vrai, qui me laissait sceptique quand je songeais au regard intelligent de Joséphine.
Je téléphonai à Sophia pour lui demander si je pourrais retourner la voir.
— Mais certainement, Charles !
— Comment vont les choses, là-bas ?
— Je n'en sais trop rien. La police continue à fureter partout.
Que cherche-t-elle ?
— Pas la moindre idée !
— Nous devenons tous extrêmement nerveux. Venez le plus tôt que vous pourrez ! Je deviendrai folle si je ne parle pas à quelqu'un !
Je me rendis à «Three Gables» en taxi. La grande porte était ouverte. Devais-je sonner ou entrer directement ?
J'hésitais, quand j'entendis derrière moi un bruit léger qui me fit brusquement tourner la tête. J'aperçus Joséphine qui m'observait, debout près d'une haie de lauriers. Son visage était à demi caché par une énorme pomme. Je l'appelai.
— Bonjour, Joséphine !
Elle ne me répondit pas et disparut derrière la haie.
Traversant l'allée, je me lançai à sa poursuite. Je la trouvai, assise sur un banc rustique fort inconfortable, auprès d'un bassin où nageaient des poissons rouges. Je ne voyais guère que ses yeux. Ils me regardaient avec une hostilité évidente.
— Me voici revenu ! dis-je.
L'entrée en matière n'était pas fameuse, mais le silence de Joséphine et son attitude fermée me gênaient. Fine mouche, elle ne me répondit pas.
— Elle est bonne, cette pomme ? demandai-je.
Cette fois, Joséphine condescendit à me répondre.
Elle se contenta d'un mot.
— Cotonneuse.
— Dommage ! dis-je. Je n'aime pas les pommes cotonneuses.
Elle dit, d'un petit ton méprisant :
— Personne ne les aime !
— Pourquoi ne m'avez-vous pas répondu quand je vous ai dit bonjour ?
— Ça ne me disait rien !
— Pourquoi donc ?
Afin d'articuler plus clairement, Joséphine finit sa bouchée avant de parler.
— Parce que, dit-elle enfin, vous êtes allé cafarder à la police.
J'étais plutôt surpris. Elle précisa :
— A propos de l'oncle Roger.
— Mais, Joséphine, tout est pour le mieux ! La police sait maintenant qu'il n'a rien fait de mal, qu'il n'a pas commis la moindre escroquerie...
Elle me considéra d'un œil méprisant.
— Ce que vous pouvez être bête !
— Désolé, Joséphine !
— Je me fiche pas mal de l'oncle Roger ! Si je vous en veux, c'est parce que ce n'est pas du travail de détective ! Vous ne savez donc pas qu'on ne raconte jamais rien à la police avant que tout soit terminé ?
— Je suis navré, Joséphine, vraiment navré.
— Il y a de quoi.
La voix lourde de reproche, elle ajouta :
— J'avais eu confiance en vous... (A suivre ...)


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