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Suspense
La maison biscornue (63e partie)
Publié dans Info Soir le 12 - 09 - 2012

Résumé de la 62e partie - En lui apportant sa tasse de thé, Nannie dit à Charles combien Sophia et tous les autres seront contents de le revoir...
Je jetai un coup d'œil par-dessus mon épaule.
— Où est passée Joséphine ? Elle était rentrée avec moi...
Nannie fit la grimace.
— Cette petite ! Tout le temps en train d'écouter aux portes et de gribouiller on ne sait quoi dans ce cahier qui ne la quitte pas ! On aurait dû l'envoyer en classe, où elle aurait joué avec des enfants de son âge. Je l'ai dit à Miss Edith et elle est bien de mon avis. Seulement, le maître n'a pas voulu. Il préférait qu'elle reste ici...
— Il l'aime beaucoup, j'imagine ?
— Il l'aimait bien, monsieur. Il les aimait bien tous.
Je dus avoir l'air un peu surpris. Pourquoi Nannie parlait-elle de Philip à l'imparfait ? Nannie, devinant la cause de mon étonnement, rougit et ajouta vivement :
— Quand j'ai dit le maître, c'est au vieux Mr Leonidès que je pensais !
Je n'eus pas le temps de répondre. La porte s'ouvrait, livrant passage à Sophia.
— Charles ! Vous êtes là ?
Elle se tourna vers Nannie.
— Si tu savais, Nannie, ce que je suis heureuse qu'il soit revenu !
— Je le sais, mon pigeon !
Cela dit, Nannie rassembla rapidement une collection de casseroles et de poêles, qu'elle emporta dans une arrière-cuisine, dont elle referma la porte. Me levant, j'allai vers Sophia et je la pris dans mes bras.
— Ma chérie ! Vous tremblez ! Que se passe-t-il donc ?
— J'ai peur, Charles ! J'ai peur.
— Je vous aime. Si vous voulez partir d'ici...
Elle secoua la tête.
— Impossible, Charles ! Il faut d'abord que nous sachions la vérité ! Jusque-là, je resterai ici. Mais c'est une épreuve terrible, Charles ! Penser qu'il y a dans cette maison quelqu'un, quelqu'un que je vois tous les jours, à qui je parle, qui me sourit peut-être, et qui est le plus froid, le plus calculateur, le plus dangereux des meurtriers...
Que répondre ? Avec une femme telle que Sophia, les banalités rassurantes étaient inutiles. Presque dans un murmure, elle reprit :
— Ce qui m'effraie le plus, c'est qu'il est possible que nous ne sachions jamais...
L'hypothèse n'avait rien d'invraisemblable. Mais elle me remettait en mémoire une question que je m'étais bien promis de poser à Sophia.
— Dites-moi, Sophia ! Combien de personnes, dans cette maison, étaient au courant des gouttes d'ésérine ? Plus exactement, combien étaient-elles à savoir : primo, que votre grand-père se soignait les yeux ; secundo, que l'ésérine était un poison et, tertio, que ce poison, à une certaine dose, pouvait être mortel ?
— Je vois où vous voulez en venir, Charles, mais ça ne peut rien vous donner. Au courant, nous l'étions tous !
— Je vous l'accorde, mais...
— Tous, et plus que vous ne pensez, j'en suis sûre ! (A suivre ...)


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