L'Algérie sera pour la première fois à l'honneur au Festival international de la poésie à Paris dont la sixième édition se tiendra du 7 au 13 octobre prochain. Selon Yvan Tetelbom, fondateur du Festival et créateur culturel, il s'agit, à travers cette représentation algérienne, d'«intégrer» à la manifestation parisienne la 3e édition du Festival des arts et de la poésie d'Azeffoun, créé en 2010. «Ma démarche est d'importer les voix poétiques algériennes dans notre histoire commune, comme un message d'espoir et d'amour, car nous nous tournons résolument vers l'avenir», a indiqué à l'APS M. Tetelbom, lui-même créateur du festival d'Azeffoun, son village natal. Concernant le volet réservé à l'Algérie, outre une présentation du festival d'Azeffoun, il comprend un «clin d'œil» au journaliste-écrivain Tahar Djaout. L'hommage posthume prévoit des lectures au cœur du langage de Djaout, des témoignages sur sa vie par son ami d'enfance, Akli Gasmi, ainsi que des lectures de ses poèmes par des comédiens, écrivains et artistes internationaux parmi lesquels certains sont déjà venus en Algérie. «C'est aussi pour fêter ce cinquantenaire de l'indépendance de l'Algérie que l'idée de poursuivre ce festival d'Azeffoun à Paris m'est venue et le thème du festival de Paris «La force révolutionnaire du poème est adaptée à ce que vivait l'Algérie sous le joug colonial», a ajouté M.Tetelbom. Organisé par l'Association des poètes à Paris, le Festival international de la poésie à Paris, qui se tient dans divers lieux de la capitale française, se propose d'être un espace de réflexion à caractère social, culturel, intellectuel et philosophique sur l'état du monde. Populaire, son but est que les populations qui se croisaient hier, s'épiaient même, se rencontrent aujourd'hui, dans les salles comme sur scène, se parlent et surtout échangent.
