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Publié dans Info Soir le 11 - 11 - 2012

Résumé de la 1re partie n Pour avoir fait de l'autostop, Françoise est embarquée par la police...
Puis on la boucle dans une case de trois mètres sur trois. Au bout d'une demi-heure, un inspecteur entre pour l'interroger. Là encore, tout y passe ; la vie de Françoise est passée au crible, à travers des dizaines de questions sans le moindre rapport avec son infraction mineure. Puis l'inspecteur conclut :
— Pour que nous puissions vous laisser repartir, il faut que vous nous versiez 250 dollars de caution.
Françoise sursaute et le fait répéter plusieurs fois pour être sûre de bien comprendre. Mais il n'y a pas d'erreur : si elle ne verse pas tout de suite 250 dollars, il est impossible de la libérer. Or à l'époque, la jeune Française n'a jamais entendu parler d'une telle pratique.
— Je refuse de payer pour sortir, finit-elle par répondre.
— Pourquoi ?
— C'est une question de principe. Depuis un an que je travaille dans votre pays, je n'entends parler que de liberté. Eh bien moi, dans le pays de la liberté, je ne paie pas pour être libre.
Sidéré par tant d'aplomb, l'inspecteur finit par quitter la cage. Il est bientôt remplacé par un autre policier, puis encore un autre — sans plus de succès. A l'évidence, les policiers américains n'ont pas été formés pour affronter ce genre de prévenu récalcitrant.
— Vous allez voir le patron, lui annonce-t-on au bout d'une nouvelle heure de détention arbitraire. Vous l'aurez voulu...
La jeune femme voit entrer alors un homme d'une quarantaine d'années, visiblement amusé par la situation. Et après un long entretien, le «patron» finit par fléchir :
— Je vous laisse partir sans caution, mais on va vous remettre une convocation au tribunal d'Orlando pour y être jugée. Il vaudrait mieux pour vous que vous vous y présentiez sans faute, car je n'ose pas imaginer ce qui se passerait sinon...
— Très bien. J'y serai.
Après une première audience annulée pour d'obscures raisons administratives, Françoise se retrouve donc au tribunal pour y être jugée de son horrible crime.
— Quatrième étage, salle 401, dit la réceptionniste.
La salle d'audience est tout à fait conforme aux décors des westerns. Au centre, un gros policier en uniforme fait les cent pas revolver à la ceinture ; il mâche un chewing-gum. Françoise s'assied sur un banc et attend. Les travées ne tardent pas à se remplir, puis la cour investit les lieux avec pompe : le président en toge noire, les greffiers, les assesseurs en tenue.
Après plusieurs affaires expédiées à toute vitesse, Françoise entend qu'on l'appelle à la barre des accusés. D'emblée, après avoir intimé de jurer, le président lui demande :
— Plaidez-vous coupable ou non-
coupable ?
— Je n'en sais rien, Votre Honneur. Je ne ressens aucune culpabilité pour avoir fait de l'auto-stop et...
— Ce n'est pas ce que je vous demande : plaiderez-vous coupable ou non-coupable ?
— Mais je l'ignore, Votre Honneur !
Un peu agacé, le président fait signe à la greffière de prendre l'accusée à part pour lui expliquer l'alternative.
«Très aimable, la brave femme explique la procédure à Françoise. Puis elle conclut :
— Dans les deux cas, la sentence sera la même : 25 dollars d'amende et soixante jours de probation. Sauf que si vous plaidez, non coupable, ce sera beaucoup plus long.
Pressée d'en finir, Françoise choisit de plaider coupable.
A suivre
Pierre Bellemare


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