Neveu du grand Stambouli du côté maternel, Walim Oudjida, 17 ans, découvre qu'il commence à emprunter le même chemin que sa famille maternelle, tous des artistes dont sa maman. Il est en 2e AS en série scientifique à Miliana. Son rêve, c'est de devenir un grand artiste peintre comme son oncle maternel. Walim qui compte une dizaine de toiles, a pour la 1re fois exposé ses œuvres dont 3 tableaux figuratifs à Cherchell. Ce jeune talent s'est découvert par lui-même, durant l'année en cours. «Je n'aimais pas le dessin mais plutôt, la musique que j'ai héritée de ma famille paternelle composée d'artistes, dont Bheidja Rahal. Mais subitement, j'ai découvert mon don grâce à mon professeur de dessin au CEM, M. Kouadri qui m'a encouragé au même titre que mon oncle Stambouli qui a évalué mes dessins et m'a demandé de foncer pour le dessin».Walim, le fou de musique qui ne s'éloigne jamais de sa guitare, a dessiné le musicien Beethoven. Il chante en dessinant. Il joue à la guitare plusieurs styles (moderne, andalou, classique...). «J'adorais observer mon ami Amir peindre ses toiles et moi, avec ma guitare, je lui tenais compagnie. Il savait que je dessinais et m'encourageait à le faire mais je préférais la guitare», nous dit ce jeune ambitieux. Walim fait du figuratif et de l'abstrait moderne ainsi que l'art classique. Il nous révèle que son oncle Stambouli le mettait près de lui et lui donnait des pinceaux. «Il regardait comment je dessinais tout en écoutant la musique. Je l'inspirais beaucoup quand j'étais enfant». Une fois son bac en poche, l'artiste, optera pour l'architecture afin de se spécialiser dans le design et le dessin.