La manifestation «Constantine, capitale 2015 de la culture arabe» sera ouverte à tous les pays, «même non arabes mais ayant quelque chose à partager avec la culture arabe», a déclaré, hier, mardi, à Constantine, la ministre de la Culture, Mme Khalida Toumi. «Les pays non arabes mais qui partagent avec les Arabes un patrimoine ou un aspect de la culture, seront les bienvenus à cet événement que Constantine s'apprête à accueillir avec fierté et joie», a souligné la ministre à l'issue d'une visite de travail dans la wilaya, consacrée aux préparatifs de cet événement. La ministre a cité, à ce propos, quelques pays asiatiques, comme la Chine et l'Inde et des pays européens tels que l'Italie, l'Espagne et le Portugal, entre autres, qui partagent, a-t-elle dit, «un pan entier de l'histoire avec les pays arabes». L'Algérie qui n'a «jamais été un pays fermé» et la ville de Constantine «qui est toujours restée ouverte à toutes les cultures du monde», laisseront «la porte grande ouverte aux pays désirant montrer ce qu'ils partagent avec les Arabes», a-t-elle insisté. Notons que les grandes lignes du programme de l'événement «Constantine, capitale 2015 de la culture arabe» seront arrêtées le 31 janvier prochain. «L'avant-projet des préparatifs de cet événement comprend le volet lié aux équipements devant être réalisés pour l'occasion et au programme culturel qui accompagnera, une année durant, les festivités de cet événement», a, par ailleurs, précisé la ministre. C'est ainsi qu'elle a estimé que cette manifestation sera une «occasion en or» de doter le secteur de la culture de nouvelles infrastructures et de nouveaux équipements, et de «récupérer l'ensemble des édifices culturels de la ville tout en réhabilitant ses sites-phare, comme cela se fait dans toutes les villes du monde désignées pour abriter un tel événement».Elle a précisé que ses services «plaideront pour la réalisation de deux nouveaux musées». Elle a également fait part de la réalisation d'un palais de la culture, d'une salle de spectacle et d'une grande bibliothèque ainsi que de la réhabilitation et de la remise en service des salles de cinéma de la ville et de la création d'un institut de musique andalouse.
