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Alger / Marchés
Laâqiba, Djamâa Lihoud...
Publié dans Info Soir le 23 - 01 - 2013

Constat - Les marchés sont l'âme d'une ville, dit-on. Au-delà de la fonction strictement économique, ceux d'Algérie respectent-ils la dimension culturelle, environnementale, urbanistique, voire esthétique que ces lieux sont censés représenter ? Assurément non, s'accorde-t-on à dire.
Qui peut visiter une ville sans faire un détour par son marché principal ? Si ce réflexe est quasi universel, c'est qu'en plus d'y faire ses emplettes, le visiteur y découvre une ambiance typique exhalant des senteurs particulières. C'est l'endroit idéal pour tâter le pouls d'une ville. Qu'en est-il des marchés des villes algériennes, du moins ceux de la capitale? Quelle impression laissent-ils chez quiconque s'y rend ? Qu'il s'agisse du marché de Laâqiba (ex-Belcourt), de celui des Trois-Horloges (Bab-El-Oued) ou encore d'El-Madania (ex-Salembier), le constat est le même : il ne s'agit plus que de dépôts disgracieux de marchandises, souvent limitées aux légumes et fruits de saison et presque partout, des excroissances anarchiques imposées par l'informel, même si celui-ci est aujourd'hui énergiquement combattu par les autorités publiques. Peu ou pas d'espaces sont dédiés à l'artisanat alors qu'ailleurs dans le monde, relève-t-on, des villes ont bâti leur renommée grâce à leurs marchés, à l'instar de celui d'Alep (Syrie), du Grand Bazar d'Istanbul (Turquie), de Djamâa El-Fena à Marrakech (Maroc) ou encore des souks de Tunisie. «Si j'étais touriste étranger et que je voulais repartir chez moi avec des souvenirs, je devrais chercher ailleurs que dans les marchés tant le choix y est limité ou inexistant», se désole une cliente. Le célèbre marché de Djamâa Lihoud, rebaptisé Amar-Ali, offre une bien triste photographie : l'anarchie, qui a profité et profite à l'informel, a pris le dessus et les récents travaux de rénovation n'ont pas arrangé les choses : plutôt que de se développer, ce site se dégrade. Plus de la moitié de ses occupants s'est reconvertie à l'informel. «La toiture en tuiles datant du temps de la colonisation a été remplacée par des tôles en zinc : l'été, on suffoque et la marchandise est vite avariée (...) sans compter que cela fausse le décor initial», fulmine un locataire. Si, sous d'autres cieux, des commerces sont souvent érigés aux alentours du marché de quartier, c'est parce qu'il représente un concentré d'animation, un point de chute incontournable et une attraction touristique de choix. On y trouve des produits d'artisanat et des articles du terroir (épices, tissus, articles de l'artisanat...). En Algérie, le «principe» est pour le moins ignoré.
Dans la Basse Casbah, les échoppes d'artisanat ferment une à une autour de Djamâa Lihoud. Il suffit d'emprunter la ruelle menant de l'ex-rue de la Lyre vers la rue Abderrahmane-Arbadji (ex-Marengo) pour constater les portes closes de certains locaux, alors que d'autres, jadis dédiés à des activités artisanales, servent, désormais, à écouler des produits plus «modernes», le plus souvent «made in ailleurs» mais de piètre qualité. «Avant, dans cette seule rue, il y avait plus d'une centaine de boutiques, toutes spécialisées (dinanderie, épices, vannerie, bois, cuir...). A présent, leur nombre ne dépasse pas la vingtaine», déplore Ahmed, résidant à la rue Sidi-Driss-Hamidouche (ex-Casbah).


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