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Histoires vraies
Constantin Digois, assassin peureux (2e partie)
Publié dans Info Soir le 20 - 02 - 2013

Résumé de la 1re partie - Pour les habitants de l'immeuble, Digois, à force d'être méprisé par tous et particulièrement par sa femme, a fini par la tuer...
En fait, Constantin Digois a un brave regard noisette et une perpétuelle tentative de sourire au coin des lèvres, même dans les cas les plus graves. C'est un conciliant, un brave, et il ne s'énerve même pas à répéter aux policiers qu'il n'a pas tué sa femme.
«Je n'ai même pas de revolver...
— Tu as pu t'en débarrasser, trouve autre chose !
— Je n'ai jamais eu l'idée de tuer quelqu'un.
— Quelqu'un, peut-être pas, mais ta femme ? Vous ne vous entendiez pas, tous les voisins sont d'accord !
— Elle n'avait pas un caractère facile, mais on ne tue pas les gens pour ça...
— Le soir de sa mort, on vous a entendus vous disputer.
— Moi, je ne discutais pas, c'est elle qui criait, elle voulait que je passe un concours dans l'Administration pour avoir une augmentation de salaire.
— Elle voulait divorcer, tous les voisins sont d'accord !
— Oh ! elle disait ça comme ça. A quarante ans, les femmes ont toujours envie de voyager.
— Tu nous prends pour des imbéciles ? Elle a écrit à sa sœur qu'elle demandait le divorce ! Ça n'a rien à voir avec un voyage, ça !»
Constantin Digois ravale son petit sourire triste :
Ah ? Elle l'avait écrit à sa sœur ? Alors, c'est pour ça qu'elle voulait que je gagne plus. C'était pour la pension alimentaire !
— Tu savais qu'elle voulait divorcer et tu l'as tuée pour ça. Allez, avoue, bon sang. Tu crois t'en tirer ? Pas d'alibi, la dispute que tout le monde entend, le divorce en suspens.
— Je l'ai pas tuée, elle est sortie vers onze heures du soir et je ne l'ai plus revue.
— C'est toi qui l'as entraînée dehors, tu l'as fait sortir de voiture sur un prétexte quelconque, trois balles et tu rentres à la maison !
— J'ai pas quitté la maison. J'ai pas de revolver et elle est sortie seule.
— Admettons qu'elle soit, sortie seule à onze heures du soir ! Pour aller où ? Avec qui ?
— Je ne sais, pas. Ça lui arrivait de sortir sans rien me dire.»
Depuis vingt-quatre heures, l'interrogatoire tourne en rond, jusqu'au moment où le rapport d'expertise change complètement la face des choses.
«Digois.... Tu ne nous as pas dit que ta femme était enceinte de trois mois !
— J'en savais rien. Je vous jure que j'en savais rien ! Et puis, c'est pas moi !
— Comment ça, c'est pas toi ?
— Ben non, ça peut pas être moi ! Ça fait pins d'un an que Solange... enfin, elle voulait plus.
— Et tu prétends que tu ne t'es aperçu de rien ? C'est pas un bon mobile, ça ? Imagine un peu l'histoire : ta femme te trompe, elle a un amant, elle est enceinte, elle veut divorcer, te quitte. C'est trop pour toi, tu la tues ! Qu'est-ce que t'as fait de l'arme ?»
Constantin Digois pleure, sans bruit, les bras pendant le long du corps. Pour les policiers, c'est un criminel qui s'effondre, cas typique. Ils ont gagné, l'homme va avouer.
Et en effet, il avoue. Des aveux bizarres, cela dit, déroutants.
«Si vous voulez que ce soit moi, allez-y. Mettez-moi en prison, après tout je m'en fiche. Qu'est-ce que je ferai tout seul dans cet appartement ? C'est moi, d'accord, allez-y ! Je suis l'assassin de ma femme !» (A suivre...)


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