Rachat - Anglais et Portugais sont en quête d'un joli lot de consolation après une saison difficile dans leurs championnats nationaux et des éliminations précoces en Ligue des champions. Les Portugais, qui risquent fort d'avoir laissé le titre au FC Porto, arrivent aux Pays-Bas après avoir pris un coup sur la tête. Mais la perspective de réussir un exploit historique pour leur club doit, sans doute, empêcher les hommes de Jorge Jesus de gamberger. «Cette défaite nous a fait très mal», reconnaît Jésus. Double champion d'Europe(1961 et 1962), Benfica a, par la suite, perdu six finales européennes. Et comme la dernière remonte déjà à 1990, en C1 face à l'AC Milan, un éventuel exploit ce soir est d'ores et déjà considéré comme historique à Lisbonne. Avec un point de retard sur son rival à une journée de la fin du championnat, déjà qualifié pour la finale de la Coupe du Portugal, Jorge Jesus peut quand même encore aspirer à un triplé inédit pour Benfica, mais la saison dont il a rêvé pourrait encore virer au cauchemar. Cela, d'autant plus que Chelsea arrive avec un moral regonflé à bloc. Troisièmes en Premier League, les Blues ont quasiment assuré leur place en C1, et la perspective de devenir le quatrième club de l'histoire à remporter les quatre Coupes d'Europe, et donc de devenir l'égal de l'Ajax, du Bayern Munich et de la Juventus, doit surmotiver les hommes de Benitez. Certes, un succès dans l'Europa League n'aura pas la même saveur que la victoire d'il y a un an en Ligue des champions, mais un trophée européen permettra au club d'Abramovitch de considérer sa saison comme réussie. Et pour Benitez, ce serait une belle revanche sur ses détracteurs et sur ceux qui espèrent voir José Mourinho sur le banc de Chelsea la saison prochaine. Déjà vainqueur de la C3 en 2004 avec Valence, le mentor espagnol pourrait devenir le deuxième entraîneur seulement, après l'Italien Giovanni Trappatoni, à remporter l'Europa League avec deux clubs différents. Les Blues, privés de plusieurs atouts sur le terrain, n'auront pas la tâche facile. Benitez devra se passer de son maître à jouer, le Belge Eden Hazard, son meilleur élément ces dernières semaines. Chelsea n'a pas communiqué sur son état, mais le geste du joueur à sa sortie de terrain samedi passé laisse penser qu'il souffre au minimum d'un claquage, voire d'une déchirure aux ischio-jambiers de la cuisse gauche. Cette absence s'ajouterait à celles, déjà actées, de l'attaquant Demba Ba (non qualifié) et du capitaine John Terry, blessé. C'est toute l'animation offensive des Blues qui devra être revue. Mais Benitez a déjà vécu tellement de contretemps cette saison qu'il semble ne pas s'en inquiéter. Benitez : «Tout dépendra de la forme des joueurs» «Une finale c'est toujours spécial. J'entends dire que nous sommes favoris. Mais être favori avant une finale, ce n'est pas important. Une finale, c'est du 50/50. Les deux équipes ont leurs chances. Il peut aussi survenir des événements qu'on ne maîtrise pas et qui changent le cours du match. Un match n'est jamais joué d'avance, une finale encore moins.» Luisao : «La défaite à Porto est oubliée» Le capitaine de Benfica, le Brésilien Luisao, a assuré que la défaite subie face à Porto samedi et qui risque de coûter le championnat aux Lisboètes est «oubliée» et n'aura pas d'incidence sur la finale de l'Europa League de ce soir. «Cette défaite à Porto est oubliée. Ce match est terminé. Et je n'aurai pas à remotiver mes équipiers car tout le monde est très motivé. Tout le monde joue avec plaisir au sein de notre équipe. L'ambiance a été excellente durant toute la saison et elle l'est toujours», a-t-il déclaré. Real Madrid Bale largement préféré à Neymar Présenté comme un prodige au Brésil, Neymar (21 ans) semble pour l'heure plus contesté en Europe. Et notamment au Real Madrid, où l'attaquant de Santos n'a pas vraiment la cote. Selon un récent sondage réalisé par le quotidien Marca auprès des supporters du Real, 93 % des 60 000 votants lui préfèrent le Gallois de Tottenham Gareth Bale (23 ans, 32 matchs et 20 buts en Premier League cette saison) ! Le fait que Neymar soit très souvent annoncé comme étant promis au FC Barcelone a, peut-être, aussi pesé au moment des votes... Premier League Arsenal reprend la 4e place Arsenal a repris la quatrième place à Tottenham hier soir, en battant Wigan (4-1) en match en retard de la 37e journée de Premier League. Après un but précoce de Lukas Podolski (11e) et l'égalisation de Shaun Maloney (45e), les Londoniens ont dû attendre l'heure de jeu pour prendre l'ascendant sur le vainqueur de la Cup, avec des buts de Theo Walcott (63e), Lukas Podolski (68e) et Aaron Ramsey (71e). De son côté, Manchester City s'est imposé à Reading (0-2) avec des buts de Sergio Agüero (40e) et Edin Dzeko (88e). Man City Mancini partira les poches pleines Après la défaite 1-0 face à Wigan en finale de la Cup, Manchester City a décidé de se séparer de Roberto Mancini. Mais le technicien italien ne partira pas les mains vides. Initialement sous contrat jusqu'en 2017, Mancini devrait en effet percevoir une indemnité de départ de 9 millions d'euros. Rappelons que l'ex-entraîneur de la Fiorentina, de la Lazio Rome ou encore de l'Inter Milan fait partie des pistes étudiées par le Paris Saint-Germain et Monaco. Bayern Munich Heynkes évoque son futur L'entraîneur du Bayern Munich, Jupp Heynckes, qui quittera l'institution bavaroise en fin de saison, n'est pas encore décidé sur son avenir. Guardiola aura du mal à faire oublier Heynckes ! Agé de 68 ans, le technicien allemand, déjà sacré cette saison champion d'Allemagne avec le Bayern, ne sait pas de quoi sera fait son avenir. «Si j'avais dix, quinze ans de moins, je songerais vraiment à un engagement à l'étranger (...)». Heynckes, un temps pressenti à Schalke 04, a assuré qu'il ne reprendra pas une formation allemande la saison prochaine : «Ce sera le dernier match de Bundesliga pour moi en tant qu'entraîneur (...). Je préfère attendre les deux finales pour dire ce qui vient après.» Une réponse plus précise est donc attendue le 25 mai prochain, date de la finale de la Ligue des champions entre le Borussia Dortmund et le Bayern Munich. PSG Les «ultras» accusent le service d'ordre Pointés du doigt à la suite des débordements survenus lundi soir lors de la remise de l'Hexagonal au PSG, les «ultras» ont affirmé ne pas être responsables des incidents. Ils envisagent aussi de porter plainte contre le service d'ordre du club qui les a empêchés de déployer des banderoles. «Ce sont les stewards et les stadiers du PSG qui ont débuté les hostilités une fois que nous avons tenté de déplier nos banderoles. Nous disposons de vidéos qui le prouvent et qui sont désormais chez notre avocat», a réagi l'un des responsables des «ultras» joint par RMC. «On essaie de nous faire endosser la responsabilité de ces actes. Mais la réalité, c'est qu'aujourd'hui, l'incompétence du club, de la préfecture et des autorités sont patentes. Il manque au PSG un interlocuteur crédible chez les supporters», a-t-il ajouté. Celui-ci a, par ailleurs, prévenu que les «ultras» ne communiqueront plus avec la direction du PSG tant qu'elle ne nommera pas un nouveau directeur de la sécurité, un poste actuellement occupé par Jean-Philippe D'Hallivillée, jugé «incompétent». Brésil Kaka et Ronaldinho ne joueront pas la Coupe des Confédérations Le sélectionneur du Brésil Luiz Felipe Scolari a créé la surprise, hier, mardi, en écartant Kaka et Ronaldinho de la liste des 23 joueurs convoqués pour la Coupe des Confédérations, qui se disputera du 15 au 30 juin au Brésil. L'autre principale surprise de cette liste est la convocation du milieu défensif du Bayern Munich Luiz Gustavo, préféré au joueur de Chelsea Ramires. Au poste de numéro 10, «Felipao» a convoqué le jeune Barnard (Atletico Mineiro). Au milieu de terrain, en plus de l'indiscutable Oscar, il a également retenu Jadson et Lucas, qui cueillent les fruits de leur bonne adaptation au Paris Saint-Germain. Son co-équipier Thiago Silva est également convoqué. En attaque, le technicien brésilien a convoqué deux vrais numéro 9, Fred et Leandro Damiao et bien entendu le jeune prodige Neymar. Hulk, sera le quatrième attaquant. Coupe de France Bordeaux-Evian en finale La finale de la Coupe de France 2013 opposera le 31 mai au Stade de France Evian/Thonon – au palmarès vierge – à Bordeaux qui tentera de remporter le trophée pour la 4e fois de son histoire. Bordeaux s'est qualifié, hier, en battant Troyes 2 à 1 en demi-finale. Cette demi-finale, initialement prévue le 7 mai, avait été reportée sur décision préfectorale en raison des conditions climatiques dans l'Aube, avec un risque d'inondation autour du stade. L'autre demi-finale avait eu lieu mercredi dernier et Evian/Thonon, tombeur en quart de finale du Paris SG, avait dominé Lorient 4 à 0.
