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Parlez-moi du rap
Publié dans Info Soir le 31 - 07 - 2003

Le rap est défini comme étant une musique créée et interprétée par des jeunes. Ils trouvent dans la musique rap un exutoire à leur colère, à leurs tourments, et c?est pour eux un moyen d?expression à même de faire ressortir leurs émotions.
Alors qu?il triomphait en Amérique, en Australie et dans toute l?Europe, le rap fait son apparition en Algérie, mais il s?agit d?une apparition timide et éphémère. En effet, vers la moitié des années 1980, un jeune chanteur, au nom de Hamidou interprète Djawla Filil, une chanson s?inscrivant dans le style rap.
A l?époque, personne ne voulait en entendre parler, car le public n?était pas encore prêt à un telle tendance musicale. D?ailleurs, ici comme ailleurs, le rap était sévèrement accueilli par les conservateurs qui le jugeaient vulgaire, hors norme, hors modèle culturel traditionnel, n?adhérant point au patrimoine musical national, puisqu?il s?agit d?une musique importée d?outre-mer.
Le rap n?allait pas tarder, de ce fait, à disparaître de la scène artistique algérienne. La tentative de Hamidou s?est avérée vaine et vite oubliée. D?ailleurs, il ne tarde pas à changer de registre et se convertit aussitôt au hawzi. Depuis personne n?a osé renouveler une telle aventure.
Et il a donc fallu attendre le début des années 1990, et plus précisément vers la moitié de la décennie (1997), pour que l?on voie le rap refaire surface et revenir, cette fois-ci, en force sur la scène artistique algérienne, en se frayant un chemin et en s?imposant avec nombre de groupes de jeunes rappeurs déterminés à hisser le rap, tel un étendard, au même niveau que les autres genres musicaux qui composent le paysage musical algérien, et le faire apprécier par un public de plus en plus nombreux.
Ainsi des jeunes, sortant juste de l?adolescence, décident alors de se constituer en petits groupes de rappeurs pour exprimer leur sensibilité. Ces groupes, comme MBS, Hamma Boys, Intik?, ne tardent pas à voir le jour et à envahir d?abord les rues des grandes villes d?Algérie, notamment la capitale pour ensuite aller conquérir les salles de spectacles et même les studios d?enregistrement.
Aujourd?hui, d?autres rappeurs ont rejoint la grande famille des rappeurs algériens, c?est le cas de Sans Smir, Alerte?
Le rap a refait surface grâce à un facteur majeur qui trouve son origine dans le vécu social, il est né dans une conjoncture spécifique, qui s?est traduite par la dégradation de la réalité sécuritaire. Celle-ci a aussitôt entraîné le rap, voire la culture hip-hop dans son ensemble vers la consécration. D?ailleurs pratiquement toutes les chansons que nos jeunes rappeurs ont interprétées durant la décennie noire font refléter d?une manière explicite et sur un ton incisif leur désarroi, leur détresse, ainsi que leur malaise. Tous «rappent» dans un langage mordant leur vécu social, marqué par les vicissitudes de la vie. La réalité sécuritaire a ainsi favorisé l?émergence et l?évolution du rap algérien, donc de la culture hip-hop, et de l?inscrire désormais dans le paysage musical, et de le rendre partie intégrante de notre culture.


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