Chute libre - De juillet 2009 jusqu'à son arrestation en février 2010, il commande la base des Forces canadiennes Trenton, située à 4 km au nord-est de la ville de Trenton en Ontario... Il s'agit de la plus importante base aérienne canadienne, qui sert notamment de plaque tournante pour toutes les opérations de transport aérien militaire au Canada. Williams est également un pilote décoré qui a, entre autres, piloté la Reine Elisabeth II du Royaume-Uni et le Duc d'Edimbourg Prince Philip, le Gouverneur général du Canada, le Premier ministre du Canada, ainsi que plusieurs autres dignitaires au cours de sa carrière. C'est un officier décoré de la Médaille de service en Asie du Sud-Ouest pour la guerre en Afghanistan et la Décoration des Forces canadiennes, il était vu comme un modèle au cours de ses 23 années de carrière. Williams commande également Camp Mirage, une base secrète située aux Emirats arabes unis et où se déroulent les opérations de soutien à la mission canadienne en Afghanistan. Dès juillet 2006, il est muté à la Direction des requièrements aériens, où il servira comme directeur de projet pour le programme stratégique (CC-177 Globemaster) et tactique (CC-130J SuperHercules), ainsi que pour le projet de remplacement de l'aéronef de recherche et sauvetage CC-115 Buffalo. Puis, il apprend le français à l'Ecole des langues des forces canadiennes, à Gatineau pendant 6 mois durant laquelle il fut promu colonel. En juillet 2009, il prend les commandes du 8e Escadre Trenton et de la BFC Trenton. Situé dans le comté de Quinte, en Ontario, la base est surtout connue par les Canadiens comme point d'arrivée pour les dépouilles des morts au combat, et est le point de départ de l'Autoroute des Héros, une section de l'Autoroute 401 entre Trenton et les bureaux du coroner à Toronto, ainsi nommée en 2007 à leur mémoire. En février 2010, après son arrestation, Williams est démis du commandement de la base pendant les procédures judiciaires. Jusqu'au 18 octobre 2010, Williams était toujours un officier des Forces canadiennes et collectait toujours un salaire estimé entre 128 220 et 143 400 $ par an. Toutefois, le 19 octobre, après être reconnu coupable, des procédures d'expulsion ont été entamées, et Williams fait face à un déshonneur militaire et à une demande de remboursement des salaires perçus depuis février 2010. Le 8 février 2010, après son arrestation et sa mise en accusation, Williams est démis de ses fonctions de commandant de la base de Trenton. Lire demain : «Condamné à deux sentences de prison à vie»