Le dangereux phénomène des chiens errants et des chiens qui se baladent en toute tranquillité dans les rues et les ruelles de nos villes devient de plus en plus saillant. Cela est devenu comme une sorte de mode car ce comportement se propage dans les milieux sociaux de jour en jour. Toutefois, il faut dire que le fait de posséder un animal domestique n'est pas une chose prohibée en soi. Dans tous les pays du monde on voit des personnes se baladant avec des animaux. Mais la circulation de ces animaux dans les villes et autres milieux populaires fréquentés par tout le monde est soumise à une réglementation rigoureuse. Déjà il n'est pas permis qu'un chien circule même en laisse sans muselière. Il s'agit là d'un acte impératif et primordial et toute infraction doit être sévèrement punie par la loi. Chez nous des jeunes se baladent tranquillement avec des chiens de race interdite dans bon nombre de pays du monde tels que le pitbull. Il s'agit là de chien d'une race hybride conçu in vitro dans des laboratoires. Le pitbull est un molosse de petite taille, mais d'une extrême dangerosité. Le caractère dangereux de ces animaux est tout d'abord dû au caractère spécifique de leur physique qui est d'un petit gabarit d'une musculature hors norme. Un pitbull peut en effet sauter à une hauteur évaluée à trois à quatre fois sa taille, ce qui est surprenant bien entendu. Il y a aussi un autre détail qui fait que ce genre de chien est un réel danger. En effet, dans un moment d'extrême excitation lorsque la mâchoire de ce genre de chien se ferme sur un objet, elle se coince et ne s'ouvre plus avant que l'objet ne soit broyé. C'est une véritable cisaille que les crocs de ce chien. Toutefois en dépit de tous ces points, des jeunes délinquants se baladent tranquillement et laissent ces véritables dangers galoper à leur aise et au grand dam des paisibles citoyens. Il y a quelques jours une petite fille s'est fait dévorer la jambe par un pitbull affamé à Bab El Oued. Le propriétaire de la bête avait affamé celle-ci durant près d'une semaine avant de la lâcher dans la rue. Alors une question se pose : quand l'Etat décidera-t-il enfin à sévir contre ce comportement dangereux et irresponsable ? Nous espérons qu'il ne faudra pas attendre, comme le disait ma défunte mère, que «le sel fleurisse». Enfin, de quoi je me mêle ? Khelli l'bir beghtah.
