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Histoires vraies
Hallali (4e partie)
Publié dans Info Soir le 12 - 08 - 2013

Résumé de la 3e partie - Borwin Polstorff a tué sa femme parce qu'elle le lui avait demandé...
C'est une lettre terrible, signée par Clara, que la police retrouva abandonnée sur la table de formica, dans la cuisine, au milieu des restes d'un repas frugal et inachevé. Le moment est venu. Ce sera donc la nuit du 25 février 1956. Une nuit d'épouvante. Clara dort. Borwin lui entaille les veines, mais il coupe mal car il s'est servi d'un couteau mal aiguisé. Lorsque sa femme s'évanouit, il se réfugie sur une chaise, en face du lit, et attend en regardant le sang couler.
Le lendemain matin, Clara se réveille. Alors, Borwin répète son geste, une fois, deux fois, trois fois... Clara supporte la souffrance sans mot dire, et s'évanouit à nouveau, heureuse-ment...
Dans l'après-midi, elle est toujours inconsciente, Borwin pense qu'elle va mourir, alors il pratique sur ses poignets la même incision, à l'endroit du pouls et, à son tour, il s'évanouit. La nuit passe, puis une autre journée, et une autre nuit, quatre-vingt-seize heures d'agonie.
Et l'impensable se produit. Au soir du troisième jour, Borwin s'éveille. Il n'est pas mort. Penché sur sa femme, il perçoit encore des gémissements faibles, mais qui lui prouvent que Clara aussi a résisté à la terrible hémorragie.
Alors, Borwin devient fou. Sinon, comment expliquer qu'il va achever sa femme à coups de couteau, avec une sauvagerie incroyable ? Devant les juges, Borwin soupire : « Comme ça a été long et difficile.» Mais il est resté le seul vivant, et lui n'aura pas le courage de recommencer à mourir. Alors, il change de vêtements, réunit quelques affaires dans une petite valise, entoure ses poignets de chiffons, enfile des gants de laine pour les dissimuler, et s'en va. Lorsqu'on l'arrêtera sur le quai de la gare, il venait de prendre un billet pour Nuremberg, le peu d'argent qu'il possédait ne lui permettant pas d'aller plus loin.
Au tribunal, il montre un visage fermé, au regard éteint. Le procureur lui demande :
«Quel est le véritable mobile qui vous a poussé à tuer votre femme ?
— Nous étions ruinés, elle voulait mourir avec moi, il n'y avait plus d'espoir pour elle.
— Et pour vous ?
— Pour moi non plus, puisqu'elle le disait.
— Mais vous, vous vivez !
— Ce n'est que partie remise.
— Etes-vous sûr d'avoir accompli ce crime à la demande de votre femme ?
—Vous avez sa lettre, vous l'avez lue comme moi, je ne suis pas un assassin. J'aimais ma femme.
— Polstorff, si vous aimiez votre femme, pourquoi l'avoir tuée ? Vous pouviez lui redonner le goût de vivre.
— Vous ne comprenez pas ! Le moment était venu. Il n'y avait plus de place pour nous. Finis les rêves. La guerre, monsieur, nous a tout pris. Tout : notre terre, notre château, notre mode de vie, notre bonheur. Clara savait bien que j'étais incapable de continuer à faire la queue devant le bureau de chômage pour quelques marks. C'était fini. Fini.
— Je ne comprends pas, Polstorff, comment un homme qui dit aimer sa femme peut la tuer avec autant de sauvagerie. Vous l'avez fait souffrir abominablement. (A suivre...)


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