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Violence à l'égard des femmes
Des lacunes dans le code pénal
Publié dans Info Soir le 17 - 11 - 2013

Chiffres - 261 femmes ont trouvé la mort à cause de la «violence masculine» en 2012, alors que des milliers d'entre elles ont été blessées ou atteintes de traumatisme.
Trois cents autres ont été victimes de viol, de harcèlement sexuel ou d'actes incestueux en 2012 toujours. Ces chiffres soulignent l'ampleur du phénomène et mettent à nu l'insuffisance des mécanismes et des mesures prises pour l'application concrète des lois existantes. Les victimes se retrouvent ainsi peu protégées d'autant que «les articles de loi traitant directement des actes de violence contre la femme ne sont pas assez nombreux. Ils sont disparates dans le code pénal, ce qui les rend inutiles et inefficaces». C'est ce qu'ont indiqué des représentantes d'associations féminines hier, à l'occasion de la Journée mondiale de lutte contre la violence visant la femme. Elles ont notamment mis l'accent sur les «lacunes» du code pénal algérien et l'absence d'application concrète des lois contre plusieurs aspects de violence et d'agression que subit la femme de la part du sexe opposé. Elles évoquent entre autres l'inexistence dans le code pénal de la définition du viol et de la violence. Une situation qui appelle à une loi «claire et efficiente» pénalisant la violence à l'égard de cette frange de la société, selon elles. Les participantes ont, à ce titre, réclamé l'intégration de la définition de 1993 de l'ONU sur cette question. Elles étaient également unanimes à plaider pour la réhabilitation du projet de loi relative à la lutte contre la violence à l'égard de la femme soumis au bureau du Parlement en janvier 2012. «Nous activons pour sortir cette proposition des tiroirs et sensibiliser un plus grand nombre d'élus sur cette question. Cela d'autant qu'il y a un vide juridique concernant les violences à l'égard des femmes», a expliqué Mme Samira Salhi présidente de l'Association pour l'émancipation de la femme.
Il est vrai que des textes ont été amendés et les coups et blessures sont considérés comme un délit assorti d'une peine qui peut aller jusqu'à 10 années de prison. Mais cela est loin d'être suffisant pour éradiquer la violence qui fait de plus en plus de victimes estimées à plus de 7 042 femmes en 2011.
Celles-ci, par peur du divorce, d'une vengeance, hésitent souvent à porter plainte, voire à en parler à leur entourage. Les raisons de cette brutalité montante sont notamment liées au problème du logement, du chômage et des difficultés de la vie, causes directes des frictions et des tensions entre les couples et les membres de la famille, expliquent certains sociologues. La nécessité d'inclure aujourd'hui une loi permettant d'enclencher une procédure judiciaire sur le simple témoignage du voisinage s'avère plus urgente, estiment de nombreux juristes.


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