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Histoires vraies
Fin de parcours (2e partie)
Publié dans Info Soir le 09 - 02 - 2014

Résumé de la 1re partie ■ Marcel quitte le domicile conjugal pour rejoindre Fernand dans le chalet perdu dans les herbes folles...
Il lui dit qu'elle est une fleur et cette fleur à gueule d'empeigne le croit suffisamment pour le suivre jusqu'à son terrain vague. Mais Marcel n'aime pas ce genre de femme, bâtie en largeur, les traits trop virils. Il n'aime que les petites fluettes qu'il peut appeler «poupée». Alors il offre carrément Mireille à Fernand et, tandis que le couple se forme sur un lit de cartons ondulés, Marcel rentre dans son chalet afin de remâcher sa colère.
Avant, il prend soin de passer chez «Fifi», une vieille clocharde qu'il héberge aussi dans une caravane qui tombe en ruine et prend l'eau de toutes parts. Fifi, fermement sollicitée, lui remet une bonne part de la pension qu'elle vient de toucher.
Faut dire que Marcel est un homme à femmes. Il y a eu les siennes d'abord : la première, une Gitane qui lui a fait sept enfants et qui vit maintenant au loin ; la seconde, Liliane, est morte d'un cancer généralisé après lui avoir fait deux fillettes qui, aujourd'hui sont placées par la DDASS loin de ce père trop soupe au lait. Céline dit à qui veut l'entendre qu'il est dangereux ; Jacques, l'un de ses fils, surnommé Eddy, ne l'approche plus car Marcel, qu'on surnomme «Pierrot le Fou» dans le voisinage, a juré de le «trouer» à la première occasion.
C'est ce que raconte Geneviève, une aide-soignante qui voit, depuis ses fenêtres, évoluer toute la tribu autour de Marcel. C'est ce que dit Richard, un ferrailleur taillé comme une armoire à glace, qui traite certaines affaires avec «Pierrot le fou» mais se méfie comme de la peste tout autant de ses coups de colère que de ses coups de tendresse. D'autant plus qu'on sait que Marcel possède chez lui trois fusils, un pistolet et une ribambelle de couteaux aiguisés.
«Pierrot le Fou» est capable de vous donner sa chemise si vous êtes dans le besoin mais il peut aussi bien vous trouer d'un coup de couteau si vous lui faites remarquer qu'il manque un bouton à sa chemise. Mais au fond, pour se venger de son enfance brutalisée, de sa jeunesse souillée, Pierrot aime faire mal, il aime terroriser, humilier, frapper. Plus peut-être...
Cette nuit-là, Richard, le gentil ferrailleur, est réveillé par des coups sur ses volets. Pierrot-Marcel est là, un fusil à la main. Il a, besoin d'un service : que Richard l'emmène, d'un coup de voiture, jusque chez Céline, sa fille aînée. Richard, pour éviter le pire, accepte. Mais, par précaution, il se fait accompagner de son fils Jérôme. Seconde précaution, il demande à Marcel de déposer son fusil dans le coffre de la voiture. Et les voilà partis. En route, histoire d'animer la conversation, Marcel-Pierrot déclare, hilare : «Je viens d'en buter trois !» Pas de réponse de Richard qui sait qu'il en est capable. «Tu ne me crois pas ? - Si, si, je te crois !» Il ne demande pas de détails. On roule.
Marcel décide alors qu'au lieu d'aller chez sa fille «pour la tuer», Richard va plutôt l'emmener jusque chez Véronique, sa sœur. Ça fait un an qu'il ne l'a pas vue. Elle sera certainement ravie de le voir débarquer à trois heures et demie du matin. Mais en arrivant, nouvelle déception, la maison est vide. Va-t-on, en pleine nuit, repartir chez Céline, la dénonciatrice, la traîtresse, pour l'exécuter ? (A suivre...)


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