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Politiques agricoles remises en cause
Publié dans Info Soir le 11 - 02 - 2014

Constat ■ Les différentes politiques agricoles mises en place par les pouvoirs publics ont toutes prouvé leur inefficacité et leur échec.
A commencer par la révolution agraire appliquée aux terres privées en 1971 et qui a permis aux pouvoirs publics de constituer un énorme domaine foncier.
Et créer des exploitations collectives se déclinant en entreprises agricoles à salariés ou en coopératives agricoles de production. Dix années plus tard, cette révolution présentée comme une providence et un salut pour tous les paysans algériens a montré ses limites pour être remplacée par ce qu'on appelle l'autogestion.
Il s'agit d'un processus de privatisation des terres publiques et d'individualisation de l'exploitation des terres et ce, dès le début des années 80.
Cette période a été marquée par «la dilapidation du potentiel agricole à tel point que le gouvernement a eu recours à la défalcation sur salaire des fonctionnaires pour s'acheter un bateau de céréales», rappelle M. Moussouni. Après l'échec affirmé et consommé de cette économie planifiée, l'Algérie s'est engagée dans l'économie libérale. Dans cette nouvelle ère, la terre a été confiée à de nouveaux propriétaires (EAC et EAI) et se retrouve sans nouveaux mécanismes. L'incohérence qui caractérise cette démarche serait, «pour l'essentiel, à l'origine de la dislocation de l'agriculture algérienne, qui a entamé sa descente aux enfers avec le programme du Pnda depuis les années 2000».
Ce programme «s'est réduit à des nomenclatures successives de distribution d'argent sans objectifs macro-économiques ni suivi, ni évaluation. En conséquence, au lieu que ce secteur génère de la richesse, il devient une charge pour le pays, en plus de sa dépendance totale des productions étrangères en intrants et en produits de large consommation (lait, céréales, tomates, viandes, légumes secs)», poursuit M. Moussouni.
Il est à déplorer, relève notre expert, que n'importe qui dispose du statut de l'agriculteur aujourd'hui dont le nombre s'élève à près d'un million. Autant de pseudo-agriculteurs qui plantent ce qu'ils veulent, là où ils veulent, avec non pas le soutien de l'Etat mais un financement quasi intégral. «Les pouvoirs publics ont pris seuls le risque.
ils sont tombés dans leurs propres pièges, en étant obligés d'effacer plusieurs dettes, jusqu'à celles consenties aux agriculteurs à des avantages pourtant alléchants», s'insurge l'orateur pour qui l'échec est avant tout technique.
Les autorités «n'ont pas respecté les potentialités agronomiques propres à plus de 150 territoires et ont engagé des spéculations sans savoir-faire ni encadrement technique», explique-t-il.
Ils ont, par ailleurs, «parié sur des spéculations que notre contexte naturel ne peut se permettre en érigeant par exemple les viandes blanches en filière en important tout, en négligeant totalement la construction d'un esprit de filière à partager entre l'Etat qui doit veiller à la sécurité alimentaire du pays et l'agriculteur dont les intérêts sont courts et immédiats», précise-t-il. On peut affirmer, sans risque d'exagérer, au vu de cette genèse peu reluisante, que c'est toute une logique du développement de ce secteur qui échappe aux politiques agricoles.
«On a politisé l'agriculture»
A la question de savoir pourquoi aucune des politiques engagées par les pouvoirs publics n'a réussi à faire sortir le pays de sa dépendance alimentaire, M. Moussouni. répond : «On a politisé l'agriculture, au lieu que ce soit elle qui fasse le politique.» Et d'ajouter : «On l'a imbriquée dans le système de financement sectoriel, au lieu de la calquer par rapport aux nombreuses spécificités physiques du pays, ô combien diversifiées».


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