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Alger, les urgences du CHU Mustapha
Des heures d'attente
Publié dans Info Soir le 16 - 02 - 2014

Constat ■ La première image qui saute aux yeux ce sont les malades transportés, soit sur le dos de leurs parents ou proches, soit par des personnes de passage.
A quoi servent les brancards des ambulances stationnées au niveau des urgences de l'hôpital ? Eh bien selon certains médecins, ces brancards comblent le déficit en matière de lits. L'image d'un sexagénaire gravement malade, épileptique, hypertendu et qui vient de faire un Accident vasculaire cérébral ( AVC) est frappante. Il a fallu l'aide de certains malades pour l'emmener à la salle de réanimation du nouveau service des urgences.
Paralysie faciale et déficit moteur des membres inférieurs, lit-on sur le compte-rendu de sa fiche médicale. A notre arrivée à l'ancien service des urgences, ce malade attendait déjà depuis plus de 20 mn. Il a fallu intervenir pour qu'il soit consulté. «Il n y a plus de place», nous répond fermement un urgentiste. En tenant compte des cinq malades dont une femme enceinte, il était quasiment impossible de le caser dans cette salle dotée d'équipements ultramodernes.
Ces urgentistes avaient l'air complètement dépassé. «C'est une journée exceptionnelle», nous confie un médecin. «Nous avons reçu beaucoup de cas, rien que ce matin nous avons enregistré trois décès», dit une autre.
Une sorte de molletons stérilisés tachés de sang, des gants, du coton, étaient jetés, çà et là, par terre.
La serpillière et le bidon plein d'eau sale sont déposés dans un coin de cette salle de réanimation. L'exigüité du lieu, les va-et-vient des parents de malades, les cris de ces derniers rendent l'atmosphère pesante. La situation est donc difficile à gérer par le groupe de médecins dans la salle «Sortez et laissez-nous travailler !», crie un urgentiste. «Avec le TDM cérébral (scanner), on peut confirmer si le malade a subi un AVC ou non, il peut rentrer chez lui, on lui a mis une sonde gastrique nasale pour qu'il puisse s'alimenter !», nous confie le médecin. A L'autre bout, les urgences mineures (fractures simples, maux de dos, intoxication, douleurs rénales) sont soulagées par d'autres médecins spécialistes. Un jeune cardiaque se plaint : «Je suis venu de Djanet et j'ai mis trois jours pour arriver ici, hier j'ai dormi à la mosquée et quand je suis arrivé le médecin a refusé de me consulter. Il était 11 heures quand il m'a mis dehors !», a-t-il témoigné. Ayant subi une crise d'asthme, Hichem (23 ans) habitant à Oum El-Bouaghi raconte aussi sa détresse : «J'ai oublié ma carte militaire sinon je ne serais pas ici ! Une heure d'attente pour avoir droit à une séance d'aérosol !», se lamente-t-il.
Pour les malades hospitalisés, ils disent avoir vécu l'enfer : manque de lits, l'état catastrophique des sanitaires, le mauvais accueil... Certains malades sont même privés de leurs plats alimentaires détournés par des aides soignants ou des femmes de ménage !


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