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Portrait : Zakaria Mekesser
Un poète perdu dans la ville
Publié dans Info Soir le 18 - 05 - 2014

Initiative ■ C'est un monsieur presque étrange sorti de quelque pays utopique, pensent ceux qui ont eu à le croiser sur leur route.
C'est un brin vrai entre deux âges, l'allure un tant soit peu originale, il porte bien ses années d'enseignant probe, méticuleux, Zakaria Mekesser est de ces instituteurs qui se sont investis dans tout ce qu'ils entreprennent avec foi.
Entre la poésie, ses récits, ses pensées qu'il couche sur le papier, son angoisse philosophique sur un monde moderne déshumanisé, il se bat quotidiennement pour vivre. On le sent égaré dans la vie et la ville.
Héritage de son passage dans l'enseignement, il imagine une façon d'inculquer la langue arabe à travers une méthode facile et pédagogique aux étrangers.
Le procédé est adopté au Lycée Descartes où il met en pratique sa méthodologie. Le concept du manuel parascolaire de Mekesser est sélectionné par l'Unesco. Il conçoit alors deux précis parascolaires pour l'apprentissage de l'arabe.
Qu'il édite à compte d'auteur et qui deviennent même une aide précieuse pour ses collègues. La poésie apparaît comme un besoin de dire par les vers et la rime ce que cet écorché de la vie réprouve. Il chante les enfants de la guerre d'Irak et de Palestine et encore ceux de Somalie décimés par le drame de la faim. C'est une des centaines de personnes qui ne comprennent pas le malaise général des sociétés contemporaines accros aux technologies les plus pointues qui font perdre le sens de la sagesse humaine. Les termes «sagesse de l'homme» reviennent souvent dans la bouche de Z. Mekesser : «C'est dire comment le livre est appelé à disparaître face au livre électronique... la technologie ne fonctionne pas pour le bien de l'humanité, plus on va plus on assiste à la perte des valeurs...» Le mot est lâché par le poète-penseur. Valeurs vitales, morales, économiques, il les a incluses dans un récit, Souleymane et la fourmi, inspirée de la sourate faisant référence au prophète Salomon dans la vallée des fourmis.
«Un universitaire de Ouargla a pris comme exemple mon récit pour son doctorat», confie-t-il. Notre philosophe venu d'une autre planète dit cela avec une étincelle de bonheur dans les yeux.
Zakaria Mekesser est né à El-Madania, alors Clos Salembier, sa famille quitte Alger pour aller s'installer à Harbil dans le pays des Ath Yala, village ancestral où il fait l'école coranique. Le 1er Novembre 54 les trouve dans cette région montagneuse qui a donné tant de femmes et d'hommes morts en martyrs dont le plus prestigieux et le chahid colonel M'hamed Bougara. Zakaria perd son grand-père et son père, tués par l'armée française. Leurs corps ne seront jamais retrouvés. A l'Indépendance ils rejoindront Alger, sa ville natale, où il vit toujours.


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