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Un documentaire pour dénoncer la torture
«La mémoire noire, témoignages contre l'oubli»
Publié dans Info Soir le 10 - 06 - 2014

Vérité ■ Poignant, très émouvant et perturbant. Ces trois mots résument La mémoire noire, témoignages contre l'oubli, un film documentaire signé du Tunisien Hichem Ben Ammar, et projeté, hier, à la Cinémathèque algérienne.
D'une durée de 52 minutes, ce film projeté dans le cadre du 2e Festival du cinéma maghrébin, raconte un pan de l'histoire contemporaine de la Tunisie, histoire méconnue, occultée par une «image carte postale» de ce pays. Y sont rapportés les témoignages de militants tunisiens emprisonnés et torturés par le régime de Habib Bourguiba (1957-1987). Le film évoque une réalité sombre, soulève des questionnements. Il aborde un sujet jusque-là tabou. Par souci d'interroger l'histoire et par devoir de mémoire, Hichem Ben Ammar va à la rencontre de ceux qui ont fait les frais de la répression politique et policière d'un régime autoritaire, à la pensée unilatérale. Il interroge ces victimes de la dictature pour lever le voile sur une réalité peu abordée en Tunisie, voire presque pas. Ainsi, le réalisateur déploie à travers ces destins un panorama de l'histoire tunisienne depuis l'indépendance. «Ce documentaire traite de la torture du temps de Bourguiba à travers des témoignages de quatre militants. Les témoins appartiennent au mouvement «Perspectives». Tous ont été torturés en raison de leurs convictions», dit le réalisateur, à l'issue de la projection. Et de déclarer : «Ce n'est qu'un premier volet. Il y en aura deux autres, ceux concernant la torture sous le régime de Zine el Abidine Ben Ali.» Ce travail constitue donc «le premier volet d'une série de documentaires qui s'intéresseront à des groupes politiques différents». Dans La mémoire noire, témoignages contre l'oubli, Hichem Ben Ammar, qui met l'accent sur la barbarie des geôliers, en s'attardant sur les sévices subis par les prisonniers, combine portraits et images d'archives, pour conter l'histoire du régime. «Les souffrances et parcours individuels sont placés dans leur contexte historique»,souligne-t-il, poursuivant : «Ce film est un travail de mémoire. Il veut participer à la justice transitionnelle, où les intervenants parlent de la reconnaissance de ces crimes comme une condition indispensable pour toute réconciliation et thérapie de la société tunisienne.» En effet, le film nous plonge d'entrée en matière, dans une époque où la répression était quotidienne, mais ignorée, insoupçonnée en Tunisie : le film donne un aperçu sur les relations étranges et absurdes qui peuvent se nouer entre bourreaux formés à la torture méthodique et victimes déployant mille et une ressources psychologiques pour survivre à la douleur et aux sévices. Le film raconte les conditions inhumaines (exiguïté et insalubrité des lieux) de détention des militants, transférés des locaux de la Sûreté d'Etat à des prisons civiles où ils sont séparés des prisonniers de droit commun.

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