Résumé de la 12e partie ■ Face aux hésitations de son frère, Latifa le soupçonne d'avoir évoqué son mariage juste pour qu'elle se débarrasse de ses chats. Elle en profite pour évoquer avec lui ce que les femmes attendent du mariage. Latifa ajouta : —ensuite, la femme veut avoir un bébé. Une fois le bébé venu, elle va se mettre à poser ses conditions. Et la première c'est un toit pour elle et son enfant. C'est ainsi que la majorité de nos filles se comportent Chaâbane. Alors quand voudras-tu que nous demandions sa main ? —Bon... Nous sommes dimanche... Disons, jeudi prochain ? —Très bien. C'est moi qui vais annoncer cela à maman. Elle sera contente. Latifa se rendit à la cuisine où sa mère s'affairait à la préparation du dîner et au bout de quelques secondes, Chaâbane l'entendit pousser un strident youyou de joie. Ce qui fit sursauter le jeune homme qui se rendit à son tour à la cuisine. —Pourquoi as-tu poussé ce youyou, maman ? —Ah ! Chaâbane. Tu poses de ces questions parfois ! J'ai poussé un youyou parce que ta sœur m'a dit que ce jeudi nous irons demander la main de ta future femme. —Non, maman, cette fille pour le moment tu ne l'as même pas vue....Attends de la voir. Peut-être qu'elle ne te plaira pas. Peut-être que mon père lui trouvera un défaut qui m'a échappé. —Non...Latifa l'a bien vue et elle ne m'a dit que du bien d'elle. —Je la remercie mais elle ne la connaît pas non plus... Elle l'a vue en tout et pour tout pendant une ou deux minutes. Et puis, je veux qu'elle plaise à tout le monde pour qu'il n'y ait pas de problèmes... —Oui, tu as raison, Chaâbane mais moi je fais confiance à l'intuition de ma fille. Je te fais aussi confiance, parce que tu es mon fils. Chaâbane regarda sa mère un petit moment puis haussa les épaules et sortit de la cuisine pour aller regarder la télévision dans sa petite chambre qui allait, peut-être, bientôt accueillir également la belle Djamila. En vérité, l'idée d'épouser Djamila l'effrayait toujours parce qu'il était toujours convaincu qu'elle ne s'était pas encore mariée parce que les hommes qui l'avaient vue étaient convaincus, également, qu'elle méritait beaucoup mieux qu'eux et que tôt ou tard elle le leur ferait savoir. Paradoxalement, son plus grand désir était que Djamila devienne son épouse mais il se disait que si ses parents refusaient cette éventualité, il ne pourrait qu'en être... soulagé ! (A suivre...)
