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«Les chemins qui remontent»
Chronique d?une errance
Publié dans Info Soir le 29 - 06 - 2004

Livre Ali Malek raconte les méandres de toute une vie à travers son dernier roman paru aux éditions Barzakh.
L?histoire se déroule dans un village de Kabylie, un village perdu, isolé, coupé du reste du monde, de l?animation et de l?intense activité humaine.
C?est l?histoire de Saïd, chauffeur de taxi, qui, célibataire et vivant encore chez ses parents, passe pratiquement toutes ses journées à «glander», menant une existence oisive.
Dés?uvré, il s?engage dans une drôle d?errance, à la fois mentale et géographique ; il erre seul à pied, ou avec ses amis, notamment Mohamed, en voiture, allant de bar en bar, vidant coup sur coup des bouteilles de bière.
Dans ses pérégrinations, Saïd rencontre Chabha dont il s?entiche. C?est une belle femme dont le mari est tout le temps absent, ce qui favorise les rencontres ; de cette rencontre foudroyante naît une passion, une liaison exaltée.
On trouve dans Les Chemins qui remontent, le roman de Ali Malek, une écriture que ce dernier nous fait partager, une écriture minimaliste, abordant avec lucidité et sur un ton récurrent des thèmes propres à son univers, à savoir l?ennui, la désespérance, le désir, la solitude (même si le personnage a de la compagnie), la difficulté d?être? L?écrivain présente un environnement social étriqué, réduit et plat, où l?individu ne peut se réaliser.
Les chemins qui remontent rappelle Les Yeux ouverts, paru en 2000 aux éditions Barzakh lui aussi un récit mettant en scène, avec un souci du détail, un jeune adolescent qui parcourt «son univers provincial».
Durant cette errance, on rencontre sa famille et ses amis, on découvre son village, sa maison, en somme sa vie de tous les jours : un quotidien banal, vide, prosaïque, une existence triste et monotone où rien ne se passe.
Si l?on fait une lecture comparative de Les Yeux ouverts et Les Chemins qui remontent, l?on constate que les deux livres se ressemblent, convergent sur un même personnage. Autrement dit, il s?agit du prolongement d?une écriture, le second étant la continuité du premier.
Si dans Les Yeux ouverts l?écrivain nous présente un adolescent, dans Les Chemins qui remontent, il s?agit d?un adulte, Saïd.
L?écrivain a finalement donné une identité à son personnage, un nom par lequel le lecteur peut l?identifier et le situer dans son imaginaire en le prenant comme repère.
La particularité de l?écriture de Ali Malek, une écriture tendre, spontanée et aussi chargée de sentiments, c?est qu?elle relève de la cinématographie ; il s?agit d?une écriture imagée. En scrutant le livre, ce ne sont pas des mots qui paraissent sous nos yeux, ce sont plutôt des images, des clichés qui nous montrent des scènes dans lesquelles se meuvent des personnages et s?articulent les séquences narratives. Ce livre, telle une bobine, fonctionne comme un film. Ce n?est pas un livre, mais un film qui défile sous nos yeux.


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