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Touiza, Angem, CAB? ces banques des pauvres
Publié dans Info Soir le 30 - 06 - 2004

Décision En matière de gestion des microcrédits pour les populations démunies, l?ADS a vécu sans qu?on puisse connaître son bilan en la matière.
Qui parmi les populations démunies et les laissés-pour-compte du libéralisme ambiant connaît l?Agence nationale de gestion des microcrédits (Angem) ? Personne.
Cela pour la simple raison qu?elle n?a pas encore vu le jour et n?est donc pas opérationnelle, même si les textes de sa création ont déjà près de six mois d?existence, depuis leur promulgation au Journal officiel, en janvier dernier.
Pourtant, c?est cette structure qui va désormais s?occuper de la gestion de tous les microcrédits que les pouvoirs publics accordaient jusque-là, via les banques publiques, par l?intermédiaire de l?Agence du développement social (ADS), aux populations pauvres, notamment la catégorie des jeunes chômeurs.
C?est le décret exécutif 4/14 du 22 janvier 2004 paru dans le JO n° 6 du 25 janvier 2004 qui définit les statuts, la dénomination et les missions de cette nouvelle structure d?aide sociale aux populations pauvres.
Ainsi, l?article 1 de ce texte de loi stipule que «conformément aux dispositions de l?article 7 du décret présidentiel relatif au dispositif du microcrédit, il est créé sous la dénomination d?Agence nationale de gestion du microcrédit, par abréviation "Angem", ci-après désigné "l?agence", un organisme à caractère spécifique régi par les dispositions du présent décret». «L?agence est placée sous l?autorité du Chef du gouvernement, et le suivi opérationnel de l?ensemble de ses activités est exercé par le ministre chargé de l?Emploi» (art.2 du décret).
Dotée d?une «autonomie financière» et pouvant créer «des démembrements au niveau local sur décision de son conseil d?orientation» (art. 3 et 4), l?Angem, selon l?article 5, «a pour missions, en relation avec les institutions et organismes concernés :
- De gérer le dispositif du microcrédit ;
- d?octroyer des prêts non rémunérés ;
- d?assurer le suivi des activités réalisées par les bénéficiaires ;
- de conseiller et d?assister les bénéficiaires ;
- de passer des conventions avec tout autre organisme, institution ou organisation ayant pour objet son champ d?action.» Ce texte gouvernemental codifie, en fait, le décret présidentiel 4/13 du 22 janvier 2004 relatif au dispositif du microcrédit et qui fixe dans son article premier le cadre général de la politique de l?Etat en la matière.
Ce texte présidentiel définit explicitement la nature et les personnes devant bénéficier du microcrédit.
L?article 2 stipule que «le microcrédit est un prêt accordé à des catégories de citoyens sans revenus et/ou disposant de petits revenus instables et irréguliers. Il vise l?intégration économique et sociale des citoyens ciblés à travers la création d?activités de production de biens services».
Plus exactement, l?article 3 précise que «le microcrédit est destiné à :
- La création d?activités, y compris à domicile, par l?acquisition de petits matériels et matière première de démarrage ;
- l?achat de matières premières».
Enfin, l?article 6 du décret présidentiel délimite le niveau de ce financement en mentionnant que «le montant des investissements prévus par le présent décret est fixé à cinquante mille (50 000) dinars minimum et ne saurait dépasser quatre cent mille (400 000) dinars».
Au-delà de tous ces textes, la grande question qui se pose, bien avant l?entrée en fonction de cette nouvelle structure, est de savoir pourquoi les pouvoirs publics ont décidé de confier la gestion des micro-crédits à cette nouvelle entité.
Les responsables de l?ADS, qui assurait cette mission il n?y a pas si longtemps, semblent réticents à émettre la moindre appréciation sur cette décision des pouvoirs publics.
Cependant, pour certains connaisseurs du secteur, depuis son lancement pratique en 1999, le microcrédit pour les pauvres a rencontré des difficultés liées à la réticence des banques publiques à adhérer au dispositif.
La formule a aussi souffert du manque de médiatisation et de vulgarisation et d?un déficit d?encadrement local des demandeurs de crédits, sans parler des incohérences et dysfonctionnements observés au sein des acteurs de ce développement par le bas.


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