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Tizi Ouzou : Pour que vive le tapis d'Ath Hichem
Publié dans Info Soir le 20 - 11 - 2014

Patrimoine ■ Le coup d'envoi du festival culturel sera donné dimanche prochain.
La 5e édition du Festival culturel du tapis d'Ath Hichem qui se tenait habituellement au village d'Aït Hichem dans la localité de Aïn El-Hammam, sera cette année abrité par la capitale du Djurdjura dans l'enceinte de la Maison de la culture, du 23 au 27 novembre. C'est ce qui a été annoncé par le commissaire du festival, Ould Belaïd Amokrane lors d'un point de presse tenu à la maison de la culture Mouloud-Mammeri.
Les raisons de la délocalisation de ce festival qui vise à rendre hommage aux femmes qui continuent à perpétuer ce métier et qui sont de moins en moins nombreuses, sont expliquées par le souci de donner un nouveau souffle au métier de tissage, menacé de disparition tout en en «donnant une dimension nationale à cette fête» selon le commissaire de ce festival. Cette manifestation culturelle et artisanale vise la sauvegarde et la relance de ce produit du terroir qui dans les années 1980 nourrissait les familles des tisseuses de cette localité de haute montagne.
Notons que cette nouvelle édition, à laquelle prendront part vingt-sept participants et qui aura comme invitée d'honneur la wilaya de Ghardaïa, a été subventionnée à hauteur de 8 millions de dinars par le ministère de la Culture qui tend par ce geste à perpétuer l'art du tissage en pleine disparition. En effet, le nombre des femmes tisseuses de tapis se réduit comme une peau de chagrin avec la disparition des doyennes du tissage. A Ath Hichem, ce nombre est passé d'une centaine de vieilles tapissières à quelques-unes seulement réparties sur une dizaine d'ateliers tenus par des jeunes femmes au niveau de cette localité de haute montagne qui a une histoire particulière avec le métier à tisser. L'activité du tissage a, pour rappel, été relancée en 1892, à l'école d'Aït Hichem, où plusieurs enseignantes s'y sont succédées pour transmettre le flambeau, citant entre autres, Germaine Chantréaux, Nna Ouardia n'Ath Abdesslam, Nna Taous, Nna Ghnima... qui ont initié plusieurs générations de femmes aux secrets et à l'art du tissage.
Les visiteurs auront également à s'imprégner de cette activité qui retrace un pan entier de la vie des tisseuses et de comprendre les étapes de la réalisation de ce tapis coloré caractérisé par la symétrie des dessins et motifs qui le composent, commençant par le pré-tissage, comprenant le bobinage, l'ourdissage et le montage de la chaîne.
Notons que le tapis d'Aït Hichem qui se présente dans ses quatre «l'Aâbane, l'Aâbane Narkeme, l'Aâbane Bouwasrabeh et l'Aâdal», présente une spécificité particulière de part ses couleurs et les figures géométriques qui le caractérisent. Il faut dire que «les représentations et figures géométriques consacrées sont la ligne brisée, le losange et le triangle. La ligne brisée orne souvent les pourtours de la surface du tapis, les jeux de triangles et de losanges parcourent l'intérieur du tapis. Les couleurs employées à l'origine étaient des couleurs naturelles, sélectionnées de laine de mouton et qui sont le beige foncé, le roux, le noir, le blanc écru. Actuellement d'autres couleurs sont introduites notamment, le vert bouteille, le blanc, le grenat et l'orange», constituent les principales caractéristiques du tapis des Aït Hichem


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