La présidente accueille une délégation de la communauté algérienne établie à l'étranger    Zitouni reçoit les ministres du Commerce de la Mauritanie, de la Tunisie et de la Somalie    Des stars algériennes et de plusieurs pays africains animent un mégaconcert    Les capacités de production nationale dans divers secteurs mises en avant    L'Histoire n'a pas été émaillée par des «guerres de civilisations» mais la lutte des classes    Des organisations de la société civile ciblées    Aider les survivants du séisme    Mondiaux 2025 d'athlétisme : la délégation algérienne s'envole pour Tokyo    Eliminatoires Mondial-2026 : à Casablanca, Guinée – Algérie à 17h Les Verts pour assurer la qualification    l'Algérie championne arabe chez les messieurs, les dames en bronze    Les écoles font peau neuve    Une ville qui tarde à décoller… économiquement et socialement    De nouvelles infrastructures scolaires en renfort et 65 000 élèves concernés par la prime de scolarité    Ouverture de la 20e édition    Le président du Mozambique visite Djamaâ El-Djazaïr    Un Lion d'argent pour le film sur Gaza « The Voice of Hind Rajab »    El-Bayadh: inhumation des moudjahidine Youcefi Mohamed Bencheikh et Telli Hamza    IATF-2025: l'Algérie montre l'exemple    IATF 2025: rencontre sur la protection de la propriété intellectuelle à l'ère du numérique    Agressions sionistes: la famine risque de s'aggraver davantage à Ghaza    Solidarité nationale: publication d'un guide pédagogique unifié pour les établissements d'accueil de la petite enfance    Vélo tout terrain/Tour du Cap Bon: l'Algérien Omar Zeggaï en argent    Qualifs Mondial 2026: l'équipe nationale effectue sa dernière séance d'entrainement à Alger    Rekhroukh préside une réunion de suivi des projets des travaux publics    Clôture du programme des camps d'été 2025    Vague de chaleur sur Jijel et Bejaïa, pluies et orages sur d'autres wilayas    Ghaza: le bilan s'alourdit à 64.368 martyrs et 162.776 blessés    IATF: Sonatrach tient des rencontres bilatérales avec des entreprises internationales    Agression sioniste: l'impunité totale a transformé la vie des Ghazaouis en un enfer    Poursuite des travaux de la 4e édition de l'IATF à Alger    Ouverture de la 20e édition des rencontres cinématographiques de Bejaïa    Le président du Front El Mostakbal appelle à renforcer la cohésion nationale et à soutenir les réformes    Beach-volley: l'Algérie sacrée championne arabe chez les messieurs, les dames obtiennent le bronze    Le président Tebboune réserve un accueil officiel à son homologue du Mozambique    Programme TV - match du mercredi 29 août 2025    Hidaoui reçoit le célèbre mounchid Maher Zain avant son concert à Alger    Une des figures marquantes du sport algérien s'en va    Programme du mercredi 27 août 2025    L'Algérie et la Somalie demandent la tenue d'une réunion d'urgence du Conseil de sécurité    30 martyrs dans une série de frappes à Shuja'iyya    Lancement imminent d'une plate-forme antifraude    Les grandes ambitions de Sonelgaz    La force et la détermination de l'armée    Tebboune présente ses condoléances    Lutte acharnée contre les narcotrafiquants    La Coquette se refait une beauté    Cheikh Aheddad ou l'insurrection jusqu'à la mort    Un historique qui avait l'Algérie au cœur    







Merci d'avoir signalé!
Cette image sera automatiquement bloquée après qu'elle soit signalée par plusieurs personnes.



Prix du baril : «L'Opep ne peut plus le protéger»
Publié dans Info Soir le 13 - 01 - 2015

La dégringolade des prix du pétrole se poursuit inexorablement. Ils ont atteint leur plus bas niveau depuis plusieurs années, et il n'y a pas de raisons de les empêcher de chuter davantage. Le ministre de l'Energie des Emirats arabes unis a avoué que l'Opep ne peut pas protéger les prix du brut. Une façon de se laver les mains à la Ponce Pilate.
«L'Opep ne peut plus ‘'protéger'' le prix du baril de pétrole, en dégringolade depuis juin», a constaté ce mardi le ministre de l'Energie des Emirats arabes unis, Suhaïl Mazroui.
«On ne peut plus continuer à protéger un certain (niveau des prix)», a déclaré le ministre en parlant de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) dont font partie les Emirats arabes unis. «Nous avons connu une surproduction, venant essentiellement du pétrole de schiste, et cela doit être corrigé», a-t-il ajouté. S'adressant à un forum sur l'industrie pétrolière d'une journée appelé Gulf Intelligence UAE Energy Forum à Abou Dhabi, le ministre a également estimé nécessaire que la production de pétrole de schiste, qui pousse les prix du brut à la baisse, soit maîtrisée. M. Mazroui a déclaré que son pays était «inquiet» du manque d'équilibre entre l'offre et la demande sur le marché pétrolier mais «ne peut pas en être le seul responsable». Il faisait allusion à l'augmentation de la production des pays pétroliers non membres du cartel. Le ministre émirati a souhaité une rationalisation de la production des pays non membres de l'Opep, en insistant sur le fait que le niveau actuel des prix ne pouvait être maintenu. «Nous disons au marché et aux autres producteurs d'être rationnels, de suivre l'Opep et d'agir pour une croissance du marché», a-t-il déclaré. Décidée, selon les analystes, à jouer sur cette faiblesse pour garder ses parts de marché face à une explosion de la production américaine ces dernières années, l'Opep (Organisation des pays exportateurs de pétrole) se montre inflexible sur son plafond de production. Il a été maintenu à 30 millions de barils par jour (mbj) lors de sa dernière réunion en novembre. La dégringolade des cours pétroliers a repris de plus belle hier à New York et à Londres, où le Brent a fini sous les 50 dollars pour la première fois depuis 2009, dans un marché toujours plus pessimiste face à l'offre surabondante. Le baril de référence (WTI) pour livraison en février a perdu 2,29 dollars à 46,07 dollars, sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), terminant à son plus bas niveau en clôture depuis le 11 mars 2009. A Londres, le baril de Brent de la mer du Nord pour la même échéance, coté sur l'Intercontinental Exchange (ICE), a clôturé à 47,43 dollars, une première sous le seuil symbolique des 50 dollars depuis le 28 avril 2009. En baisse de 2,68 dollars par rapport à vendredi soir, il a par ailleurs terminé à son plus bas niveau depuis le 16 mars 2009, lorsqu'il avait terminé à 46,46 dollars). «Le marché subit de très fortes pressions» en ce moment, a commenté Phil Flynn, de Price Futures Group. Pour le Brent de la mer du Nord également, les perspectives étaient maussades, les experts de la banque prévoyant un baril à 42 dollars dans trois mois, à 43 dollars dans six et à 70 dollars l'an prochain, contre 80, 85 et 90 dollars précédemment. «Il y a peu de raisons qui empêchent les prix du pétrole de chuter davantage», ont commenté les analystes.


Cliquez ici pour lire l'article depuis sa source.