RD Congo : violences Les violences se sont apaisées hier soir à Kinshasa au terme d'une troisième journée d'émeutes contre un éventuel maintien au pouvoir du président Joseph Kabila, durant lesquelles au moins onze personnes ont été tuées et plus de 300 arrêtées dans la capitale congolaise. Signe d'un retour au calme, le Premier ministre Augustin Matata Ponyo s'est rendu dans l'après-midi à l'Université de Kinshasa, où de nombreux affrontements ont opposé étudiants et forces de l'ordre depuis lundi dernier . Selon une organisation congolaise de défense des droits de l'Homme, le bilan des violences a atteint 28 morts, mais il n'y en a eu aucun hier . Toute la matinée, des affrontements sporadiques avaient eu lieu dans les environs de l'université de Kinshasa, où les étudiants jouaient, en pleine chaleur, au chat et à la souris avec la police, aux cris de «Kabila dégage».
Irak : offensive majeure Les forces kurdes ont lancé hier une offensive «à grande échelle» contre le groupe extrémiste sunnite Etat islamique (EI) dans le nord de l'Irak, Le Conseil de sécurité de la région autonome du Kurdistan a affirmé que les peshmergas (forces kurdes) avaient lancé vers 07H00 (04H00 GMT) mercredi «une offensive à grande échelle» avec le soutien de raids aériens de la coalition internationale anti-jihadistes conduite par les Etats-Unis. Au cours de cette offensive, ils sont parvenus à couper la route reliant Mossoul, deuxième ville d'Irak et bastion de l'EI, et Tal Afar, une grande localité à l'ouest que les jihadistes contrôlent depuis plusieurs mois, ont indiqué de hauts responsables des services de sécurité kurdes.
Pakistan - Afghanistan: arrestation Les services de renseignement pakistanais ont arrêté un cadre présumé de l'organisation Etat Islamique et deux de ses complices dans la ville de Lahore (est), au moment où d'ex-talibans ont commencé à plaider allégeance au mouvement jihadiste qui contrôle des pans de la Syrie et de l'Irak. Des sources sécuritaires ont annoncé tard hier soir l'arrestation à Lahore, deuxième ville du pays, de Yousaf al-Salafi, un Pakistano-Syrien d'environ 40 ans, d'un imam, Hafiz Tayyab, et d'un autre complice identifié comme «Docteur» Fuwad, recrutant des jeunes pour les envoyer combattre auprès de l'EI en Syrie. Au cours des derniers mois, des responsables afghans et pakistanais ont fait état de craintes d'une contagion de l'EI dans la région. Japon-EI : otages Le gouvernement japonais était sous forte pression ce jeudi matin à moins de 30 heures de la fin de l'ultimatum posé par le groupe Etat islamique (EI) qui menace d'exécuter deux ressortissants nippons présentés comme ses otages. Une cellule de crise a été installée sous la présidence du Premier ministre Shinzo Abe avec un poste avancé en Jordanie où a été dépêché un vice-ministre des Affaires étrangères. Une vidéo avait été postée mardi dans laquelle l'EI menaçait de tuer les deux otages sauf à recevoir une rançon de 200 millions de dollars dans un délai de 72 heures. M. Abe, qui se trouvait alors au Moyen-Orient où il a offert une aide du même montant pour les populations victimes des avancées de l'EI en Syrie et en Irak, a juré de «ne pas céder au terrorisme».