Particularité La rentrée 2004/2005 sera marquée par l'initiation de nouvelles réformes qui toucheront les types de formation et les mécanismes d'accueil et de formation de 700 000 stagiaires au niveau national. Les directeurs des wilayas de la formation et de l'enseignement professionnels ont «ouvert de nouvelles branches dans les spécialités lourdes à l'image de la maçonnerie, comprenant à son tour la soudure, le béton, la ferronnerie et la menuiserie». C?est ce qu?a déclaré le ministre de la Formation professionnelle, El-Hadi Khaldi dans un entretien à l?APS. Le ministre rappelle que «ces spécialités étaient jusque-là dispensées à seulement 4,8 %». Sur ce plan, El-Khaldi prévoit «l'inscription de 40 000 à 50 000 stagiaires en maçonnerie ainsi que dans les domaines de la gestion des eaux, de la pêche, de la soudure et de l'environnement». Evoquant les spécialités «légères», le ministre a souligné avoir tranché cette question et ce à travers, outre l'enseignement de la coiffure en cours de soir, «le rétablissement des spécialités de l'administration, de la gestion et de la bibliothéconomie au ministère de l'Intérieur». A ce propos, il a annoncé «l'ouverture prochaine dans chaque wilaya d'un centre spécialisé en coiffure, spécialité qui sera désormais dispensée en cours du soir et ouverte au niveau du reste des centres», tout en précisant que «les places dans cette spécialité sont limitées». A une question inhérente à la capacité d'accueil des centres et instituts de formation professionnels, le ministre a souligné que son département «a pris une décision y afférent pour le renforcement du système de permanence», ajoutant que le ministère «s'attelle à rationaliser l'exploitation des infrastructures du secteur». Dans ce contexte, il a déclaré que «la mise en ?uvre rationnelle du système des permanents et des cours du soir pourra permettre d'atteindre un million d'étudiants». En conclusion, le ministre a indiqué que «la réussite ou l'échec du secteur est tributaire des objectifs essentiels tracés, à savoir le recyclage de la main-d??uvre active par le biais de la formation continue, la formation à distance et les cours du soir». Le responsable a mis en relief la nécessité de faire du secteur «une réserve pour le marché du travail en vue de garantir la pérennité de l'outil de production en Algérie».
