Dans ce contexte de renouveau, ils sont nombreux cependant à considérer que rien ne saurait se faire si l'actuel code des investissements n'est pas amendé. En fait, il ne s'agit rien de moins que de libérer l'acte d'investir et rendre le climat des affaires en Algérie plus attractif. A ce sujet, le ministre de l'Industrie et des Mines indique que l'avant-projet de code des investissements, destiné à asseoir un cadre durable et incitatif pour encourager les investisseurs nationaux et étrangers, a été finalisé. Se gardant d'en dévoiler plus, estimant qu'il réservait la primauté des nouvelles dispositions au Conseil du gouvernement, M. Bouchouareb fait savoir toutefois que ce nouveau texte porte sur quatre volets. Ces derniers se résumant, entre autres, en la simplification des procédures de création d'entreprises, l'adéquation entre le système d'incitations et la politique économique, l'ajustement du cadre de régulation des investissements directs étrangers (IDE) et la révision du statut et des missions de l'Agence nationale de développement de l'investissement (ANDI). Le projet de code des investissements devrait être présenté à l'Assemblée populaire nationale (APN) en février prochain ou au plus tard en mars, indique-t-on.