Mesure ■ Une réunion regroupant les distributeurs agréés de la wilaya a été organisée au niveau de la direction du commerce pour examiner la question de la vente concomitante et rappeler aux concernés l'obligation qui leur est faite de se conformer au cahier des charges et à mettre un terme à cette pratique. Les distributeurs de lait pasteurisé, activant au niveau de la wilaya de Médéa, ont été rappelés récemment à l'ordre par la direction du commerce, suite à de multiples plaintes de vente concomitante signalée par des commerçants de la région, a-t-on appris, hier, auprès des responsables de cette direction. Cette «mise en garde» intervient, selon ces responsables, après une série de plaintes introduites auprès de la direction du commerce par des commerçants d'alimentation générale, dénonçant l'attitude de certains distributeurs qui veulent leur imposer une quantité de lait de vache pasteurisé en plus de leur quota quotidien de lait en poudre, une pratique interdite par la réglementation en vigueur. Une réunion, regroupant les distributeurs agréés de la wilaya, a été organisée à cet égard au niveau de la direction du commerce, pour examiner cette question et rappeler aux concernés l'obligation qui leur est faite de se conformer au cahier des charges et à mettre un terme à cette pratique, a indiqué la même source. Les distributeurs présents à cette rencontre ont été sommés de se conformer à la réglementation en vigueur et à renoncer à toute forme de vente forcée, faute de quoi, tout contrevenant sera exposé à des poursuites judiciaires et des sanctions administratives pouvant aller jusqu'au retrait de son agrément, a ajouté la même source, précisant que le dispositif de contrôle a été renforcé en vue de démasquer les distributeurs imprudents. Certains de ces distributeurs imposaient, d'après ces responsables, à leurs clients, une certaine quantité de lait de vache pasteurisé, cédé au double du prix du lait en poudre, alors que la majorité des consommateurs optent, d'habitude et pour des raisons économiques, pour le sachet de lait en poudre, obligeant le commerçant, soit à recourir, à son tour, à la vente concomitante, soit à renoncer à son contrat d'achat avec son distributeur, soulignant que, dans les deux cas, c'est le consommateur qui est lourdement pénalisé.
