Palestine : vandalisme Plusieurs fermes palestiniennes ont fait l'objet de vandalisme par des colons israéliens hier mercredi et plus de 550 oliviers ont été déracinés dans le village d'al-Shyoukh, au sud de la ville d'El-Khalil en Cisjordanie occupée, ont rapporté des officiels locaux. Ni la police israélienne ni l'armée n'ont commenté cet incident. Mais les villageois ont indiqué que les autorités israéliennes avaient remis aux habitants des ordonnances de confiscation de deux km2 de leurs terres. Jamal Barghouti, président de la Corporation palestinienne pour faire face au mur et aux colonies israéliennes, a déclaré que la décision israélienne de confiscation des terres «fait partie de la campagne électorale de la droite israélienne».
Ukraine : revers Les séparatistes prorusses ont infligé hier mercredi un nouveau revers à Kiev en contraignant son armée à abandonner la ville stratégique de Debaltseve, poussant le président ukrainien Petro Porochenko à demander l'envoi d'une mission policière de l'UE sous mandat de l'ONU pour maintenir la paix dans l'est du pays. Mais pour les rebelles, l'important est ailleurs : en prenant Debaltseve, verrou stratégique pour le contrôle de l'Est de l'Ukraine, ils ont parachevé leurs avancées militaires amorcées pendant l'été. La zone qu'ils contrôlent est maintenant homogène, faisant la jonction entre les territoires séparatistes des régions de Lougansk et de Donetsk. Yémen : heurts Huit soldats yéménites chargés de protéger des installations pétrolières ont été tués hier mercredi dans des heurts avec des hommes armés appartenant à une tribu de la province du Hadramout, a indiqué un responsable militaire. Par ailleurs, un officier du renseignement militaire a été tué par balle à Aden, la principale ville du sud du Yémen où opèrent divers groupes armés opposés aux Houthis, selon une source militaire. L'armée et la police sont fréquemment la cible d'attaques armées souvent attribuées à Al-Qaïda, très actif dans le sud et le sud-est du Yémen. Nigeria : Boko Haram Tout en multipliant les attaques meurtrières dans le nord-est du Nigeria, Boko Haram a fait irruption dans le champ politique en menaçant d'empêcher la tenue des prochaines élections. Le chef de la Commission électorale (INEC), a affirmé hier qu'un nouveau report des élections (initialement prévues le 14 février) était impossible en vertu de la Constitution. Un nouveau report «serait simplement inconstitutionnel», a-t-il dit. Dans une vidéo diffusée sur Twitter mardi soir, le chef du groupe islamiste armé, Abubakar Shekau, a juré de faire échouer le processus électoral au Nigeria, notamment l'élection présidentielle couplée aux législatives et aux sénatoriales le 28 mars.