Résumé de la 4e partie n Jones ordonne le remplissage de deux fûts de 200 litres de limonade auxquels seront ajoutés du valium et du cyanure. Les parents font boire la mixture aux enfants avant de l'ingurgiter eux-mêmes. Jones et son infirmière mettront fin à leur jour peu de temps après en se tuant par balle. De 1961 à 1963 il rejoint le Brésil en tant que missionnaire s'occupant d'orphelinats et des démunis. Il s'enfonce dans les contrées les plus reculées pour rendre visite aux tribus. En 1964 il est ordonné pasteur par une église qui prône les mêmes traitements pour les noirs que pour les blancs. Il milite alors pour l'égalité raciale et le socialisme apostolique. Très vite ses prêches attirent les foules et l'expansion commence à mijoter dans la tête de Jones. Il décide de quitter l'Indiana, terre agricole et pauvre, pour la Californie, plus riche et plus dense. En 1966 il fonde sa nouvelle église près de Los Angeles, achète des immeubles et des cars, dans lesquels il envoie ses disciples faire du prosélytisme dans la cité des anges et à San Francisco. Il commence déjà à développer une paranoïa concernant un holocauste nucléaire. 1971 est l'âge d'or du Temple du Peuple. Jones rachète une synagogue qu'il transforme et une église à San Francisco. Il est cité en référence grâce à ses dispensaires, ses restaurants sociaux, ses ateliers, ses crèches ainsi que l'aide qu'il apporte à la réinsertion des marginaux et des drogués. Il devient extrêmement populaire et l'ami de nombreuses personnalités politiques. Il soutient des candidats, ce qui renforce encore plus son aura auprès de la presse et des masses populaires. C'est à cette période qu'il développe une sorte de folie des grandeurs en effectuant des cultes avec des pseudos guérisons miraculeuses qui n'ont que le nom, puisqu'elles sont loufoquement mises en scène. La suite…. On la connait ! En fait le problème est assez compliqué. Jones avait déjà amadoué les instances gouvernementales guyanaises pour qu'elles lui cèdent 110 hectares dans la jungle en 1973. Ce qu'il faut savoir, c'est que le Guyana est sous pression du Venezuela qui a des vues sur le pays. Le fait qu'une communauté américaine s'installe à 60 kilomètres de la frontière est très bien vu par le gouvernement. Comme le gouvernement est socialiste, il voit d'un bon œil l'établissement d'une société qui défend l'idée de partage. Deuxièmement la communauté est considérée dans les statuts américains comme une église et non comme société ou comme personne en tant que telle. Les règles de loi diffèrent et on ne peut pas attaquer en justice une église comme une société. Fort de l'appui du gouvernement guyanais, Jones n'a donc aucun problème à gagner le pays d'Amérique du sud. Après l'émotion et les terribles images en provenance du Guyana, c'est l'heure des questions et des doutes quant à un véritable suicide collectif. Effectivement de nombreuses zones d'ombres planent sur cette affaire. Tout d'abord le chiffre des victimes. A suivre