Résumé de la 9e partie n Les Etats-Unis décident donc de faire prendre la mayonnaise en faisant miroiter une deuxième «Baie des cochons» aux Soviétiques. Etant donné que le site des missiles se situait entre Georgetown et Johnstown, rien ne laissait supposer que les Etats-Unis étaient en train de démanteler le site. Vite fait, bien fait ! Quand aux soviétiques, après cette pseudo crise, ils ne pouvaient pas encore annoncer publiquement la perte de cette base de missiles. C'aurait fait un peu tache sur le papier. Les têtes nucléaires ont ensuite été transportées dans des Body bags rembourrés de feuilles pour faire croire à des cadavres. C'est pour cette raison que tous les corps ont été emmenés à la base de Dover dans le Delaware et non directement en Californie. Dover se situant tout proche de l'arsenal de la base de Philips, spécialisé dans l'entreposage d'armes nucléaires. Ensuite il n'y avait plus qu'à noyer le poisson en expliquant que tous les corps avaient été rapatriés dans le Delaware pour des examens post mortem. Cette base étant la seule suffisamment grande et possédant tout le nécessaire afin de pouvoir effectuer un travail minutieux et adéquat. La boucle était bouclée. Quand à Jones, il aurait survécu et se serait enfuit avec l'aide de l'armée américaine pour une destination qui semblerait avoir été l'Afrique, puis Israël. Malheureusement cette théorie a du plomb dans l'aile. Même si certains faits sont véridiques, cette théorie a été édulcorée pour en faire un complot conspirationniste. Effectivement l'aéroport de Temehri a bien été utilisé par les troupes cubaines qui se rendaient en Afrique. Encore vrai que la CIA avait fait pression et infiltré des agents au sein de la communauté, puisque cela a été corroboré par les documents du FBI divulgués en 1997. La crise des missiles cubains de 1977 est également véridique, puisque largement diffusée par les médias. Par contre, les rampes de missiles russes sur le territoire guyanais sont de la fiction. Après le démantèlement de l'Union soviétique, de nombreuses archives du KGB ont été rendues publique, et notamment les emplacements de missiles en dehors du territoire soviétique. En aucun cas, il ne fait mention de la Guyane. Qui plus est, les soviétiques n'ont jamais financé quoi que ce soit dans ce pays. La théorie de Christ Michael n'apporte aucune preuve digne de ce nom. D'ailleurs, elle n'est pas nouvelle, puisque c'est presque un copier-coller d'une lettre audio de Peter David Beter parue le 30 novembre 1978. Ce ne sont que suppositions après suppositions. Le gouvernement guyanais a toujours démenti avoir eu des liens quelconques avec les soviétiques. Même si ceux-ci avaient des idéaux socialistes, cela ne veut pas dire qu'ils étaient de mèche avec les rouges. A suivre