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Entretien avec Fatiha Soual*
«Il y a manque de moyens»
Publié dans Info Soir le 23 - 09 - 2004

InfoSoir : Qu?en est-il de la librairie algérienne ?
Fatiha Soual : L?on peut constater qu?il y a un développement, étant donné qu?il y a de plus en plus de librairies qui ouvrent. Mais elles n?ont pas toujours les meilleures conditions de travail, elles ne sont pas dans un contexte qui favorise leur développement. Elles restent de petits points de vente, dont certains se sont vraiment modernisés. Ils ressemblent à de vraie librairie.
Quelle en est la raison ?
La raison, c?est déjà le manque de moyens : il n?y a pas d?aide ; et en matière de livre, on est dans un domaine où il n?y a pas tellement de rentabilité, ce qui n?aide pas le livre à se développer.
En quoi consiste ce développement ?
D?abord, si les librairies font des chiffres d?affaires, elles vont nécessairement se moderniser, elles vont s?équiper, s?agrandir, utiliser de nouvelles techniques d?information et de gestion, s?équiper en personnel et le former et répondre ainsi d?une manière plus professionnelle à la demande.
Sont-elles conformes aux critères universels ?
Certaines, oui. Il y a des librairies dans l?Algérois, dans l?Est et l?Ouest du pays qui répondent vraiment aux critères de la librairie sur le plan universel. Il y a des libraires qui activent vraiment comme de vrais libraires, non seulement parce qu?ils ont des librairies fournies, mais ils font des programmes d?animation qui portent peu sur le livre.
Y a-t-il assez de librairies pour répondre au marché du livre ?
Il n?y a pas suffisamment de librairies. Si vous prenez les grandes villes, il y en a de vraies, mais à l?intérieur du pays, ça se raréfie : on a des points de vente, mais ils ne sont pas suffisants. Il n?y a donc pas assez de librairies. Il faudrait qu?il y en ait davantage dans les quartiers, parce que les librairies doivent s?introduire dans tous les espaces sociaux.
Existe-t-il de librairies spécialisées ?
Il y en a à travers le réseau de l?Office des publications universitaires (OPU), puisqu?il répond au marché universitaire. Pour celles qui ne sont pas étatiques, effectivement, il n?y a pas de librairies spécialisées, tout simplement parce que le livre spécialisé est la chasse gardée des institutions, des bibliothèques?
Les librairies ne peuvent pas se spécialiser, parce qu?elles n?arriveraient pas à survivre uniquement avec des fonds universitaires et spécialisés. Car c?est un fonds qui est extrêmement onéreux, et le grand public ne peut accéder à ce genre de livres.
Les libraires algériens travaillent avec leurs homologues français. Parlez-nous de ce partenariat.
L?année dernière, on a établi un programme de rencontres pas avec des libraires, mais aussi avec des organismes professionnels (l?Association internationale des librairies francophone et le Syndicat de la librairie française).
On a initié un programme ensemble : échange d?informations puis de libraires (accueil mutuel de libraires là-bas et ici) ; une formation pour les responsables des ventes qui s?est déroulée au Maroc et portant sur les techniques de gestion des rayons dans les librairies ; une autre opération qui s?appelait «Lire en fête», où cinq libraires algériens s?étaient déplacés avec le fonds éditorial algérien et l?ont exposé dans cinq librairies françaises avec un programme d?animation (conférences et ventes-dédicaces d?auteurs algériens). Cela a largement contribué à la promotion de l?édition algérienne. Et le partenariat continue pour deux ans.


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