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Manque «d'audace» et rigidité
Publié dans Info Soir le 19 - 04 - 2016

Archaïsme n En dépit des contractions des ressources, les crédits à l'économie ont progressé de 13,35% durant les neuf premiers mois de 2015, atteignant près de 7 400 mds de DA.
C'est l'affirmation dont faisait état le gouverneur de la Banque d'Algérie faisant valoir que plus des trois quarts de ces crédits sont accordés à l'investissement. «Eu égard au choc externe violent, ce rythme d'expansion des crédits à l'économie ne semble pas être soutenable sans le recours de certaines banques au refinancement auprès de la BA», soutient M. Laksaci. Cependant, des économistes se montrent sceptiques quant à l'efficacité du retour au refinancement bancaire, estimant que le problème qui se pose actuellement n'est pas réellement le manque de liquidités, mais plutôt le manque «d'audace» chez les banques pour accorder des crédits raisonnablement risqués. «Les banques, notamment publiques, étaient en surliquidités pendant de longues années, mais en raison des règles prudentielles très lourdes et du fait de la pénalisation de l'acte de gestion, elles n'arrivaient pas à financer l'investissement comme il se doit», relève l'analyste financier Ferhat Aït Ali. Les banques algériennes exigent en fait «trop de garanties matérielles pour l'octroi des crédits à l'investissement. Elles s'accrochent trop à ces garanties, alors qu'il existe tant de projets rentables mais dont les détenteurs ne possèdent pas les garanties hypothécaires exigées», a-t-il soutenu. «En maintenant cette rigidité pour l'octroi de crédits, je ne vois pas ce que le refinancement des banques peut changer», a-t-il estimé. L'économiste Kamel Rezig partage parfaitement cet avis. «Les crédits d'investissement ont toujours été en deçà des attentes. Le problème n'est pas d'ordre financier», a-t-il affirmé. Selon lui, les investisseurs font «un parcours du combattant pour pouvoir décrocher des crédits. Les modalités de travail de nos banques sont trop archaïques, elles exigent toujours des sûretés réelles (garanties hypothécaires) même pour le financement de projets intéressants. Elles ne prennent pas de risques».
Mais avec la dépénalisation de l'acte de gestion, conformément à l'article 6 bis du code pénal, les banques devraient «oser» prendre plus de risques dans le futur. «C'est cette prise de risque qui va alors booster les crédits à l'investissement», a-t-il prédit. En résumé, le retour du refinancement des banques commerciales par la Banque d'Algérie (BA), n'est qu'un «retour à la normale» après des années de surliquidités bancaires, même si l'efficacité de la mesure demeure tributaire d'une plus grande souplesse dans l'octroi des crédits bancaires…
L.S
Investissements : net recul en 2015
Selon le constat établi par l' Agence nationale de développement de l'investissement  (ANDI), qui a réalisé une étude comparative avec l'année d'avant (2014), le volume des investissements était nettement en baisse en 2015. Ainsi, en 2015, il y a eu 7950 projets d'investissement d'un montant de 1473,41 milliards de dinars, contre 9904 projets de près de 2200 milliards de dinars en 2014, soit une baisse de près de 20% en nombre et de 33% des montant. L'ANDI ne fait pas de lecture pour tenter d'expliquer les raisons de cette baisse. Par ailleurs, cette agence indique, dans le même document, que le gros des investissements consentis est national. Il s'agit de 7838 projets d'un montant de 1 360,3 milliards de dinars, soit un taux de 98,6% du total en termes de nombre. Le 1,4% restant représente évidemment des investissements étrangers de 113,14 milliards de dinars (près de 7,6% du total). L'ANDI signale également que la majorité de ces investissements relèvent du secteur privé avec 7788 projets de près 1140 milliards de dinars. Le secteur public, lui, n'a réalisé que 146 projets en 2015, d'un montant de 298 milliards de dinars. Signalons, en outre, que c'est la région du Nord-Centre qui attire toujours le plus d'investisseurs, avec 2756 projets, suivie de la région Nord-Ouest, avec 1184, le Nord-Est avec 1068. Les Hauts-Plateaux attirent également beaucoup d'investisseurs, puisqu'on dénombre 1098 projets pour les Hauts-Plateaux – est, 441 pour les Hauts-Plateaux – centre et 238 pour les Hauts- Plateaux – ouest. Par contre, le Sud n'est toujours pas attractif. En 2015, il n'y a eu que 771 projets investissements pour le Sud-Est 291 pour le Sud-Ouest et 103 pour le Grand  Sud.
L.S.
La chute des prix du pétrole est passée par là…
l Dans son dernier rapport de conjoncture économique et financière présenté en janvier 2016, la BA relève que depuis septembre 2015, la liquidité globale des banques s'est établie à 1828 milliards de dinars (15,3 milliards d'euros) contre 2104,96 milliards à fin juin de la même année et à 2730,88 milliards observés fin décembre 2014. Selon la BA, cette baisse significative est due essentiellement «au recul des dépôts du secteur des hydrocarbures en contexte de persistance du choc externe». Si jusqu'à présent l'Algérie se trouvait dans une situation exceptionnelle où les banques, en excès de liquidités, plaçaient leur argent à la Banque d'Algérie, dorénavant elles déposeront des bons du Trésor auprès de la Banque d'Algérie qui leur fournira des liquidités en échange. A noter enfin que l'Algérie a clôturé l'année 2015 avec un déficit commercial de 13,71 milliards de dollars, contre un excédent de 4,3 milliards de dollars en 2014.


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