Mission n Après avoir officialisé son engagement avec la FAF, le nouveau sélectionneur national des Verts, Milovan Rajevac, débarquera à Alger mardi pour entamer son travail. Avant d'effectuer son baptême du feu à la tête de l'équipe d'Algérie, Rajevac a été bien briefé au sujet de ses deux prédécesseurs, Vahid Halilhodzic et Christian Gourcuff. Ces derniers entretenaient une relation de travail très incommode avec la presse algérienne au point de créer une ambiance malsaine entre les deux parties. Ainsi, le technicien serbe voudrait éviter ces approximations dans son relationnel et par ricochet dans son travail avec la presse en tirant les choses au clair dès l'entame de sa mission en Algérie. A travers son point de presse qui constituera le point de départ de sa mission en Algérie, Rajevac veut être à l'écoute des journalistes locaux et découvrir leur façon d'aborder les sujet qui ont trait au football en général et à la sélection nationale en particulier, histoire d'installer un climat favorable pour une collaboration sérieuse et honnête. Lui qui, avant de débarquer en Algérie, se serait bien renseigné sur ce qui ne marchait pas bien ou pas du tout avec Halilhodzic et Gourcuff. Tout comme ces deux derniers, Rajevac sait pertinemment qu'il n'échappera pas à la critique au moindre faux pas des Verts. Connus par leur esprit critique quand il s'agit de l'équipe nationale, les journalistes algériens n'hésiteront pas à l'égratigner comme ce fut le cas avec pratiquement l'ensemble des sélectionneurs qui ont défilé à la tête des «Guerriers du désert». En effet, en remontant d'une décennie seulement, on s'aperçoit qu'à chaque contre performance de l'équipe d'Algérie le même traitement a été réservé aux différents sélectionneurs nationaux à savoir Cavali, Saâdane, Benchikha, Halilhodzic et Gourcuff. Hormis peut-être Benchikha, les quatre autres entraîneurs cités avaient mal accepté les critiques qu'ils avaient essuyées de la part de certains confrères allant jusqu'à bouder la presse nationale dont certains journaliste étaient carrément indésirables dans l'entourage de la sélection ou du côté du staff technique national. Tout cela, indique notre source, Rajevac l'a bien compris. Il sait que le clash avec la presse ne fera que nuire à sa personne et affaiblira l'esprit de groupe au sein de la sélection. Et afin d'éviter que les précédents scénarios ne se reproduisent, le nouveau sélectionneur devra impérativement convaincre non seulement les journalistes mais également le public sportif algérien qui est lui aussi connaisseur en matière de football et très critique, par ses choix, la qualité de son travail, les prestations et le rendement des joueurs sans oublier les résultats sachant que les Verts ambitionnent de briguer une deuxième couronne continentale et décrocher une cinquième qualification, la troisième d'affilée, en Coupe du monde. Autrement dit, Rajevac est prêt à tout pour éviter une relation de travail inadéquate avec les médias algériens sachant que le sélectionneur national et sa bande ont besoin de la confiance de tout le monde pour travailler dans la sérénité et aller de l'avant. Anis B. La presse Un premier contact, jeudi Le néo coach national débutera donc son travail avec les journalistes algériens. En effet, deux jours seulement après son arrivée dans la capitale algérienne, Rajevac animera une conférence de presse jeudi prochain. C'est ce qu'a annoncé la Fédération algérienne de football sur son site officiel, soulignant que cette première sortie médiatique du technicien serbe aura lieu à 11h à la salle de conférences du stade du 5-Juillet. Signataire d'un contrat de trois ans avec l'instance fédérale algérienne, le désormais premier responsable technique des Verts aura à expliquer les détails de son atterrissage à la tête de l'équipe d'Algérie. Il parlera également de sa nouvelle équipe, des joueurs de la sélection nationale, de ses projet et de ses objectifs avec les Fennecs. Pour sa première apparition devant le parterre de journaliste qui couvriront sa première sortie médiatique depuis son installation à la tête de l'équipe nationale algérienne, l'ancien sélectionneur du Ghana veut, selon notre source, créer une communion avec tous les représentants de la presse. A. B.
