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Dans «l'intérêt de la sécurité de l'Amérique»
Publié dans Info Soir le 03 - 08 - 2016

Vision n Barack Obama a jugé hier que les frappes menées par ses forces armées contre le groupe Etat islamique à Syrte, en Libye, relevaient de la "sécurité nationale" de son pays et de ses alliés européens.
"Il est de l'intérêt de la sécurité nationale de l'Amérique, dans notre combat contre l'EI, de faire en sorte qu'elles (les forces libyennes, Ndlr) puissent terminer le travail", a justifié M. Obama lors d'une conférence de presse à la Maison-Blanche. "Nous travaillons avec elles pour nous assurer que l'EI n'ait pas de place forte en Libye", a affirmé le président américain. Ce dernier, qui a autorisé lundi ces premiers raids sur Syrte, a souligné que "non seulement nous, mais les Européens et d'autres pays dans le monde" avaient "un grand intérêt à voir la Libye stabilisée". "Cette absence de stabilité a contribué à alimenter certaines difficultés, comme la crise migratoire en Europe et les tragédies humanitaires sur les mers entre la Libye et l'Europe", a ajouté M. Obama. Il a réaffirmé que ces bombardements aériens avaient été décidés et mis en œuvre "à la demande du gouvernement" libyen. Le Parlement libyen, qui n'a jamais voté la confiance au GNA, a, en revanche, jugé que les frappes américaines étaient des "violations de l'espace aérien" libyen et a convoqué à Tobrouk (est) --où il est basé-- l'ambassadeur américain, selon l'agence de presse qui lui est proche. Sans critiquer directement les frappes américaines, le mi-nistère russe des Affaires étrangères a appelé à agir "en stricte conformité avec le droit international".
La France a, elle, réaffirmé son "plein soutien" au GNA, une semaine après que le Premier ministre désigné du gouvernement d'union, Fayez al-Sarraj, a réclamé à Paris des "explications officielles" sur la présence militaire française en Libye, révélée mi-juillet après la mort de trois de ses militaires dans un accident d'hélicoptère dans l'est du pays. A la faveur d'une offensive lancée le 12 mai pour reprendre Syrte, les forces du GNA sont entrées le 9 juin dans la cité et assiègent depuis les djihadistes. Elles ont toutefois été ralenties par les contre-attaques de l'EI. Par ailleurs, un responsable du Pentagone a indiqué hier que les forces américaines avaient procédé à "environ sept frappes" à Syrte.
Les forces progouvernementales libyennes progressaient hier dans le centre de Syrte, principal fief du groupe EI en Libye, à 450 km à l'est de la capitale Tripoli, resserrant davantage l'étau autour des djihadistes cibles des frappes américaines.
Lundi, les avions de combat américains ont mené leurs premiers raids contre des positions de l'EI à Syrte à la demande du gouvernement d'union nationale (GNA), dont les forces peinent à reconquérir le bastion djihadiste.
Un soutien «indispensable»
l Les forces pro-GNA "ont besoin d'un appui aérien, car même si elles disposent d'une force aérienne, elle n'est pas comparable au soutien que peuvent leur fournir les Etats-Unis (...) montrer que l'on a un soutien externe, ça compte en Libye", estiment les experts.
Plusieurs combattants de Daech tués
l Le Pentagone a indiqué que les Etats-Unis avaient mené sept frappes jusqu'à présent : cinq lundi et deux mardi, assurant que des combattants de l'EI avaient été tués, sans en préciser le nombre. "Des raids des avions de chasse de l'appui international à l'opération (du GNA) ont détruit une plateforme de lance-roquettes de l'EI et un bulldozer mardi à Syrte", ont indiqué de leur côté les forces pro-GNA dans un communiqué. Lundi, "les forces pro-GNA ont pris le contrôle total du quartier al-Dollar dans le centre de Syrte", avait indiqué plus tôt cette source, faisant état de cinq morts dans leurs rangs.
Syrte, de Kadhafi aux djihadistes
l Syrte, d'où les forces progouvernementales libyennes tentent de chasser le groupe Etat islamique (EI) avec le soutien aérien américain, a été pendant des décennies la ville symbole du régime de Mouammar Kadhafi avant de tomber il y a un an aux mains des djihadistes. A la faveur d'une offensive lancée le 12 mai pour reprendre cette ville, située à 450 km à l'est de la capitale, Tripoli, les forces du gouvernement d'union libyen (GNA) sont entrées le 9 juin dans la cité et y assiègent depuis les djihadistes. Syrte est située à mi-chemin entre Tripoli et Benghazi, et à 180 km de Misrata à l'ouest, d'où sont partis en mai le gros des forces du GNA -composées de différentes milices- pour reprendre le fief de l'EI. 300 km séparent Syrte des rives européennes. Sa proximité avec la zone du "Croissant pétrolier", plus à l'est, a donné des visées expansionnistes aux combattants de l'EI, désireux de contrôler les terminaux et ports pétroliers. La majorité des habitants de Syrte appartiennent à l'une des quatre grandes tribus de la région : les Kadhafa -le clan de la famille de feu Mouammar Kadhafi renversé et tué en 2011-, les Werfalla -numériquement importante dans l'ouest de la Libye et très influente à Bani Walid-, les Forjane et surtout les Magariha
-la plus proche et fidèle au régime déchu de Kadhafi-. La ville comptait 120 000 habitants avant sa prise le 9 juin 2015 par l'EI, mais 75% d'entre eux ont réussi à fuir. Il y resterait quelque 30 000 civils. Avant qu'elle ne tombe aux mains des djihadistes de l'EI, Syrte a été livrée à elle-même après la révolte populaire qui renversa Kadhafi en 2011. Depuis juin 2015, le drapeau noir de l'EI flottait sur les bâtiments publics de la ville et des djihadistes en 4x4 sillonnaient les rues pour vérifier que les hommes respectaient les heures de prières et que les femmes ne s'aventuraient jamais sans accompagnateur.


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