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Histoires vraies
Les possédés du diable (2e partie)
Publié dans Info Soir le 08 - 11 - 2004

Résumé de la 1re partie Depuis quatre ans les deux fils de Mme Schmitt, Franck, 9 ans et Paul, 7 ans, sont possédés par le démon.
A partir de cet instant et pendant trois ans, la vie des Schmitt devint intenable. Leurs fils étaient devenus l'objet de la curiosité du village tout entier, puis du canton, enfin de la région tout entière. Maintenant, des groupes de curieux défilent chaque semaine devant «la maison du diable» et se signent aussitôt en voyant les enfants.
Les visiteurs apportent de l'eau bénite, dont ils aspergent les murs. Certains lancent des insultes et parfois même des pierres atterrissent dans les carreaux. Lors des processions, le curé fait halte devant chez eux, et tout le monde prie pour la délivrance des enfants Schmitt.
Emue par ces événements, la préfecture du Haut-Rhin a dépêché un brigadier de gendarmerie avec mission d'enquêter sur les agissements des enfants.
Arrivé avec un sourire sceptique, le représentant de l'ordre est reparti avec un rapport stupéfiant. On peut y lire qu'il a «constaté de visu des étrangetés telles qu'elles confondent la compréhension humaine». Il a entendu les enfants parler dans des langues étrangères, dont probablement de l'anglais. Il a constaté leur aversion pour les objets pieux, même lorsqu'ils étaient dans l'impossibilité de les voir. Il les a vus se convulser «comme des vers de terre» en recevant quelques gouttes d'eau bénite. Enfin, et c'est la conclusion de son rapport, «les ayant mis dans le fond d'une carriole, les yeux bandés, après avoir fait plusieurs détours et errements divers, ils ont senti l'approche de l'église et se sont mis à brailler comme des pourceaux» (sic).
Se trouvant dans l'impossibilité d'intervenir de quelque façon que ce soit, les autorités civiles ont communiqué leurs conclusions à l'évêché, qui a pris la décision d'exorciser les enfants Schmitt l'un après l'autre. C'est pourquoi, dans une chapelle près de Strasbourg, Franck, le fils aîné des Schmitt, est ligoté sur un fauteuil. Et voici que pénètre l'exorciste officiel, désigné par l'évêque de Strasbourg. A sa vue, les cris de l'enfant redoublent. Pendant trois heures va se passer dans cette chapelle, dont on a fermé les portes à clef, une lutte effroyable avec pour seuls témoins un prêtre, trois hommes, l'enfant et sa mère. Pendant trois heures, une conversation ahurissante s'échange entre le prêtre exorciste et cet enfant de quatorze ans qui parle et agit comme s'il était le diable lui-même.
Aujourd'hui, tout cela peut paraître risible pour certains et même ridiculement puéril. Pourtant c'est arrivé un jour non pas dans les ténèbres du Moyen-Age, mais il y a juste un siècle de cela. A peine un siècle, dans une petite ville d'Alsace où de mémoire d'homme on le raconte encore. Des personnes dignes de foi ont entendu le récit de la bouche même de ceux qui en avaient été témoins.
La première séance d'exorcisme a donc duré trois heures, sans résultat. Trois heures de prières et d'exhortations stériles entre le prêtre et le démon qui refusait de quitter le corps de l'enfant. Epuisé, en sueur, le père exorciste s'est retiré. On a délié Franck, qui a jailli hors de l'église et, dans les bras de sa mère, a retrouvé un peu de son calme.
Le lendemain, c'est revêtu d'une camisole de force que l'enfant fut à nouveau ligoté sur le fauteuil. L'entrée du prêtre exorciste lui fit l'effet d'une brûlure. Cabré sur son fauteuil, le malheureux gosse poussa un hurlement unique et abominable. Avec une force irrésistible, on a vu le fauteuil se décoller du sol et monter en chandelle vers la voûte de l'église. Il fallut la force des quatre hommes présents pour le ramener sur le sol. (à suivre...)


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