Quinze soldats américains, cinq Américains sous contrat avec l'armée et deux membres des forces de sécurité irakiennes ont été tués dans l'attaque mardi contre une base américaine à Mossoul, dans le nord de l'Irak, selon un bilan détaillé obtenu ce mercredi de source militaire américaine. «Quinze militaires américains et cinq entrepreneurs, également américains, ont été tués ainsi que deux membres des forces de sécurité irakiennes», a déclaré un porte-parole militaire américain. Selon lui, 66 personnes ont été blessées : 42 militaires américains, 10 Américains (des civils ou des entrepreneurs sous contrat avec l'armée), 1 membre des forces de sécurité irakiennes, 9 civils irakiens et 4 civils dont la nationalité n'a pas été déterminée. Ce porte-parole a estimé que l'attaque avait été probablement menée à la roquette, «comme semblent le montrer les photographies» prises sur les lieux. Mardi soir, un autre porte-parole militaire avait indiqué que «22 personnes ont été tuées», dont 19 sont des membres du personnel militaire américain. 3 autres personnes, dont la nationalité n'était pas connue, sont également mortes dans l'attaque, ajoutant que 57 autres personnes avaient été blessées. A la suite de cette attaque, le gouverneur de la province de Ninive (nord) a annoncé la fermeture mercredi des ponts enjambant le Tigre dans la ville de Mossoul. Dans un communiqué lu à la radio de la ville, qui est le chef-lieu de la province, le gouverneur Douraid Kachmoula a indiqué avoir décidé de fermer les ponts à partir de 4h et ce jusqu'à nouvel ordre. Il a averti que toute personne qui tenterait d'utiliser les ponts mettrait sa vie en danger, sans expliquer les raisons de cette décision qui a pour effet de rendre impossible tout déplacement entre les deux parties de la ville séparées par le fleuve.