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Histoires vraies
Après tout, zut ! (2e partie)
Publié dans Info Soir le 04 - 01 - 2005

Résumé de la 1re partie Le 31 janvier 1935 à Philadelphie, le facteur remet un mandat de 100 dollars à Mme Jefferson.
Tout ceci pour préciser qu'elle a un certain mérite à ranger ces nouveaux 100 dollars avec les premiers, dans la boîte à gâteaux, sous l'?il déjà blasé de son chat.
Et les mandats continuent. Le 31 mars, le 30 avril et ainsi de suite. Chaque fin de mois voit apparaître le facteur et son mandat de 100 dollars. Toujours sans adresse de l'expéditeur.
Mais au bout du 4e mois, Maud Jefferson se dit : «Ah ! et puis zut. Il y a 400 dollars dans la boîte à gâteaux, je vais les entamer un peu. Ça ne va pas durer, on va me les réclamer, mais je les rembourserai sur ma pension. Je n'en prends qu'un peu...»
Elle en prend donc un peu, comme on vole un gâteau. Elle prend 100 dollars, en dépense 10 et remet honteusement la monnaie dans la boîte, sous l'?il éc?uré du chat ! Et puis l'incroyable histoire continue, et les mois défilent, et Maud Jefferson continue de recevoir 100 dollars tous les mois, sans adresse de l'expéditeur.
Il y a des limites : la première est que la boîte à gâteaux commence à déborder ; la seconde est que la vie est dure. Alors, Maud Jefferson commence à faire des petits trous dans son tas de dollars, ne serait-ce que pour pouvoir refermer le couvercle.
Après tout, se dit-elle, ZUT et RE-ZUT ! Elle en a assez de chercher à comprendre. Pourquoi chercher à comprendre, alors que l'évidence est là, en billets ?
Maud Jefferson commence donc insensiblement à tenir compte dans son petit budget de ces mystérieux 100 dollars mensuels. Au début, elle attendait que les dollars s'arrêtent, mais au bout de six mois, c'est humain, elle attend qu'ils continuent. Elle dépense donc l'argent, petit à petit, pour améliorer son train de vie. Ces 100 dollars par mois mettent du beurre dans ses épinards. D'autant que les épinards d'une veuve d'ouvrier sont toujours un peu secs?
Et il en va ainsi pendant des années. Les Japonais attaquent, la guerre arrive, et Maud Jefferson continue de recevoir 100 dollars par mois de son mystérieux expéditeur anonyme ! La guerre est finie, le chat est mort, un autre est venu et les mandats se suivent et se ressemblent. Pendant vingt-deux ans exactement, de 1935 à 1957, Maud Jefferson reçoit 100 dollars par mois. Il y a longtemps qu'elle ne se pose plus de question et qu'elle ne les enferme plus dans la boîte à gâteaux quand, le 23 février 1957, on sonne à sa porte.
Un 23 n'est pas un jour de mandat. Maud trottine jusqu'à la porte ? elle a maintenant quatre-vingt-huit ans ?, ouvre et voit deux messieurs en noir.
«Entrez, messieurs. Je dois refermer la porte à cause du chat.»
Les deux messieurs en noir expliquent à cette très vieille dame, avec beaucoup de précautions, qu'ils représentent un cabinet d'affaires de New York. En 1935, ce cabinet, dont ils ne s'occupaient encore pas, a exécuté le testament d'un certain Thomas Milligan, lequel est mort en ayant fait fortune dans la chaussure.
Et l'un des messieurs demande : «Ça ne vous dit rien, madame, les chaussures Milligan ? Si ! comme à tout le monde. Seulement, voilà : comment vous dire ? Thomas Milligan, mort en 1934, a légué sa fortune à ses héritiers. Mais parmi les petits dons annexes, il a chargé ce cabinet d'affaires, en tant qu'exécuteur testamentaire, de verser 100 dollars par mois, jusqu'à sa mort, à une certaine Maud Jefferson, laquelle, paraît-il, avait eu des ?bontés? pour lui quand il était adolescent.» (à suivre...)


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