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Ainsi va la vie
Les quatre femmes de Larbi (6e partie)
Publié dans Info Soir le 03 - 02 - 2005

Résumé de la 5e partie Houria répudie sa belle-fille, Nabila. Elle choisit à Larbi une autre épouse qu?elle croit être plus docile.
Ta mère exagère ! proteste Djamila. Tu ne vas pas passer toutes les nuits avec elle et me laisser seule, dans la chambre !
? Elle traverse une crise, dit Larbi, après, les choses reprendront leur cours normal !
Mais cette situation perdure. Djamila finit par parler à sa belle-mère. Elle lui demande de cesser de réveiller son fils la nuit.
? Quoi ! s?écrie Houria avec colère, tu veux me priver de mon fils ! Quoi, tu veux m?enlever ce fils pour qui je me suis saignée aux quatre veines !
? Je ne veux rien t?enlever, dit la pauvre fille, qui se retrouve dans une position d?accusée, je veux seulement te rappeler que ton fils est marié et qu?il a des devoirs conjugaux !
? Chipie, voleuse d?hommes, hors de ma vue ! Je ne veux plus te voir !
Elle prend un balai et veut la frapper. Djamila se réfugie dans sa chambre et, profitant d?un moment d?inattention de sa terrible belle-mère, ouvre la porte et s?enfuit chez ses parents.
Quand Larbi rentre, Houria l?accueille avec des cris.
?Ta femme m?a manqué de respect et elle est partie chez elle, sans demander mon avis. Tu dois la répudier !
Il a beau protester, proposer un arrangement, Houria ne veut rien savoir : il doit renvoyer sa femme. La mort dans l?âme, il la répudie.
Quelques jours plus tard, Houria lui propose une autre femme.
? Celle-là, dit-elle à son fils, est la bonne !
? Je ne veux plus me marier ! dit le pauvre jeune homme qui a compris qu?il n?existe pas de femme qui puisse vivre avec sa terrible mère.
? Et moi, je veux que tu te maries, que tu fondes un foyer?
Il connaît maintenant le refrain, il sait aussi qu?il ne pourra résister longtemps à sa mère. Celle-ci le traîne voir la femme qu?elle lui a choisie, elle demande sa main et célèbre le mariage, le troisième en deux ans !
Farida, qui est de prime abord une fille docile, qui obéit au doigt et à l??il à Houria, finit, elle aussi, par craquer.
?Ta mère me traite en esclave ! Elle m?a dit qu?elle ne voulait plus que je dorme avec toi !
? Elle t?a dit cela ? demande Larbi, atterré.
? Oui, dit la jeune femme, j?espère que tu ne la laisseras pas faire !
? Bien sûr, répond-il évasivement.
Mais il va la laisser faire.
? Tu ne dors plus avec moi ! proteste Farida.
? Ma mère est malade ! Je ne peux la laisser seule !
Farida, comme les deux autres, se révolte et met Larbi devant un choix :
? Ou ta mère se montre raisonnable et renonce à te traiter comme un enfant, ou je m?en vais !
Une fois encore, Larbi choisit sa mère? (à suivre...)


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