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Histoires vraies
14 Juillet de sang (2e partie et fin)
Publié dans Info Soir le 16 - 05 - 2005

Résumé de la 1re partie Patrick vivait avec Michèle. Las de son autorité, il la trompe avec Yolande. Un jour elle apprend son infidélité.
La suite des événements n'est pas belle à dire : sous le regard dur de Michèle, qui donne des ordres, Patrick frappe Yolande longuement puis, quand elle suffoque de douleur, la viole. Que dire d'une femme jalouse qui, cigarette aux lèvres, se délecte du spectacle de son propre amant en train de posséder une rivale ? Comment analyser les pulsions et les fantasmes qui dictent sa conduite Quels transferts personnels, quelles frustrations lui font orchestrer l'horreur qui se déroule dans cette forêt, par cette chaude nuit de 14 juillet ? Quand la voiture repart, Yolande n'est plus à son bord ; à l'arrière, l'adolescent, claquant des dents, liquéfié d'horreur, l'estomac au bord des lèvres, n'ose pas dire un mot. Michèle et Patrick n'ont pas besoin de le menacer. Il a vu ce dont ils sont capables et il comprend que le même sort l'attend s'il parle.
Pour sa vie entière, les images atroces défileront dans sa tête : les coups de poing, les coups de câble électrique traçant de sanglants sillons dans le corps pantelant de la pauvre Yolande, le regard fou de Patrick quand, au volant du véhicule, il passe, repasse, repasse encore sur le corps martyrisé de Yolande, visant la tête, défigurant la malheureuse dont il ne reste plus, quand tout est accompli, qu'un amas sanglant, innommable, anonyme. Qui des deux a décidé d'en arriver là ? Michèle ? Patrick ? L'alcool leur a-t-il vidé la tête ? Ou bien n'était-elle remplie depuis longtemps que de violence incontrôlable ?
Le lendemain, un promeneur trouve Yolande. Rien ne permet de l'identifier, mais il est évident qu'elle a été victime d'un ou de plusieurs tueurs, acharnés et sans pitié. Un ticket du «Millionnaire», trouvé près de ses restes, permet de situer, après de longues recherches, la zone de résidence de la victime. Un portrait-robot n'apporte que des résultats décevants : plus de cinquante femmes disparues correspondent aux restes sanglants de la forêt.
Le 10 août, un appel anonyme révèle le prénom de la malheureuse : Yolande ; mais l'enquête piétine.
Patrick et Michèle reprennent leurs habitudes. A présent, le soir, à la maison, l'ambiance est sans doute un peu plus lourde. Michèle, d'une certaine manière, est rassurée : leur secret horrible les lie davantage qu'un passage devant monsieur le maire. Elle tient son homme. Seul point délicat : le garçon. Aurait-il fallu l'éliminer lui aussi ? Il suffit, pensent-ils, de lui «mettre les points sur les i». Le couple infernal sait où le trouver, comment lui insuffler une angoisse salutaire : on lui précise donc que, s'il parle, il est mort. Erreur. L'excès de terreur fait craquer le pauvre enfant, qui se présente un jour chez les gendarmes et leur raconte la nuit d'épouvante à laquelle il a été contraint d'assister. On cueille Patrick et Michèle. Elle a dans les bras le dernier fruit de ses amours avec Patrick.


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