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Une ville, une histoire
Salsa, jeune fille de Tipasa (4e partie)
Publié dans Info Soir le 30 - 06 - 2005

Résumé de la 3e partie Comme toutes les cités de Maurétanie, Tipasa a été annexée à l?empire romain, devenant ainsi une colonie.
En imposant sa domination, l?empire romain a imposé sa langue, sa culture ainsi que sa religion. Il a refoulé hors des villes les vieux cultes et les dieux berbères, les remplaçant par les cultes et les dieux romains.
Cependant, la vieille religion libyque n?a pas pour autant disparu et on a continué à rendre un culte à des divinités locales ou phéniciennes, ainsi que le montre le nombre élevé d?ex-voto dédiés à des dieux comme Ifru ou Iunaz, dont les noms ont des consonances berbères.
Parmi les autochtones, seuls les notables romanisés avaient réellement adopté la religion des vainqueurs. Le culte de l?empereur, voulu comme un instrument de la domination romaine, ne s?est pas, non plus, imposé. A Tipasa comme ailleurs, on devait participer massivement aux festivités de ce culte où il y avait à boire et à manger en abondance, mais on se retournait, aussitôt la fête achevée, vers les cultes traditionnels.
La persistance de la religion libyque a été ainsi l?un des moyens de résistance à l?occupation étrangère.
A la fin du premier siècle de l?ère chrétienne, cette opposition va prendre une autre tournure. En effet, une nouvelle religion, venue d?Orient, le christianisme, suscite l?hostilité des Romains qui y voient une menace pour l?empire. Alors que les juifs sont tolérés et sont même dispensés du culte impérial, les chrétiens sont poursuivis et persécutés. C?est que le christianisme vient d?ailleurs et déborde les frontières de l?Etat romain, il prend, partout où il se manifeste, l?allure d?une société secrète, donc complotant contre le pouvoir en place. Enfin, par ses idées égalitaires et antimilitaristes, il attire tous ceux qui, pour une raison ou une autre, sont hostiles à l?empire.
Les autorités vont commencer par répandre des rumeurs sur le compte des chrétiens, présentés comme la lie de l?humanité, adorateur de têtes d?ânes, empoisonneurs de sources et tueurs d?enfants. Il n?y a pas de doute que beaucoup de gens se sont convertis par conviction religieuse, mais beaucoup d?autres, également, l?ont fait par esprit d?opposition au conquérant.
Cet esprit d?opposition devait se manifester plus tard encore quand le christianisme devenant une religion officielle, les persécutions ont cessé. Cette fois, il prendra la forme d?un schisme : les Berbères ne rejettent pas tous les dogmes de la religion qu?ils ont adoptée, mais ils en contestent un certain nombre, ce qui va encore les séparer de l?occupant, voire les dresser contre lui.
Les Romains vont recourir à une répression encore plus sévère que celles des premiers temps de la conversion. C?est qu?ici, l?opposition religieuse prend l?allure d?une vraie guerre de libération : les donatistes, partisans de l?évêque schismatique Donat, vont s?allier avec les circoncellions, les paysans pauvres, et tenter de bouter hors d?Afrique l?occupant.
Mais au début du IVe siècle, on n?en est pas encore au schisme. C?est encore la période des conversions, de la confrontation déclarée ou larvée de cette religion monothéiste venue de la lointaine Palestine, et du paganisme, encore triomphant dans le monde romain. On est encore loin du fameux cri annonçant la mort du dieu Pan, c?est-à-dire la fin de ce monde? (à suivre...)


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