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Cela s?est passe un jour / Aventures, drames et passions célèbres
Le chirurgien au couteau rouillé (4e partie)
Publié dans Info Soir le 29 - 07 - 2005

Résumé de la 3e partie José Arigo «opère» des malades avec un couteau rouillé et les guérit ! Il prétend être hanté par l?esprit d?un médecin allemand, décédé en 1918?
Du jour au lendemain, il devient célèbre. Des malades accourent de partout pour consulter celui qu?on appelle déjà «le chirurgien au couteau rouillé».
? S?il vous plaît, j?ai mal !
La femme ou l?homme montre la partie de son corps où il a mal. Arigo la touche, réfléchit un moment comme s?il se demande s?il devait opérer ou non, puis saisit son couteau, le plonge à vif dans les chairs, le tourne et, quand il juge la plaie suffisamment grande, y plonge les doigts et «retire» le mal, généralement une tumeur. Il la montre au malade et essuie le couteau sur sa chemise. Et, c?est tout.
? C?est tout !
Il lui arrive aussi de faire des «ordonnances», de prescrire des produits ou des médicaments.
? Prenez ça, pendant une semaine ou deux, puis vous serez complètement guéri.
Ou alors :
? Prenez ça, puis revenez me voir.
Il prescrit une autre ordonnance ou alors, s?il n?a pas «opéré», opère. Et le malade, dans tous les cas, guérit. De vrais prodiges !
José Arigo ne traite que les patients qui sont dans un état désespéré ; les autres, il les renvoie vers les médecins qui, selon lui, peuvent les traiter avec les méthodes traditionnelles.
Le nombre de malades devient si important qu?il est vite débordé. Bientôt, il ouvre une clinique. Dès sept heures du matin, la foule des malades fait la queue devant la porte, attendant qu?il commence. L?homme, habillé comme d?habitude, sans blouse ni gants, sans aucune mesure d?asepsie dans son «cabinet», fait entrer les malades. Il commence par les cas les plus désespérés, laissant en dernier les malades les moins atteints. Il n?utilise pour tout instrument que son couteau et pour ordonnance que des bouts de papiers sur lesquels il griffonne, de son écriture maladroite, les «traitements».
? Il prescrit des médicaments ! Lui !
Les médecins auxquels on montre les «ordonnances» d?Arigo sont sceptiques, mais ils doivent reconnaître que les produits qu?il prescrit sont ceux qu?ils prescrivent habituellement, à la seule différence que les doses indiquées sont excessives.
? C?est trop !
Mais les malades auxquels on déconseille les traitements du guérisseur n?écoutent pas. Ils prennent les doses et ils guérissent !
?C?est incompréhensible !
? Cet homme est envoyé par Dieu pour sauver les malades ! disent les gens du peuple qui accourent par milliers se faire soigner.
Arigo va traiter jusqu?à 300 malades par jour ! Des pauvres gens pour la plupart, mais aussi des riches. Il soigne tout le monde de la même façon, n?accepte ni gratification ni cadeau. Sa seule préoccupation, disait-il, est de débarrasser les gens de leur mal? La presse parle abondamment de lui, il devient bientôt une sorte de héros national? (à suivre...)


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