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Au coin de la cheminée
Sindbad le marin (35e partie)
Publié dans Info Soir le 29 - 08 - 2005

Résumé de la 34e partie n Sindbad décrivait à son auditoire les lieux, très dangereux selon le capitaine, où se trouvait leur navire.
Sindbad poursuivit : «Ce qu'il y a de plus remarquable dans ce lieu, c'est que les pierres de la montagne sont de cristal, de rubis ou d'autres pierres précieuses. On y voit aussi la source d'une espèce de poix ou de bitume qui coule dans la mer, que les poissons avalent et rendent ensuite changé en ambre gris, que les vagues rejettent sur la grève qui en est couverte. Il y croît aussi des arbres, dont la plupart sont de bois d'aloès, qui ne cèdent point en bonté à ceux de Comari. Pour achever la description de cet endroit, qu'on peut appeler un gouffre puisque jamais rien n'en revient, il n'est pas possible que les navires puissent s'en écarter lorsqu'une fois ils s'en sont approchés à une certaine distance. S'ils y sont poussés par un vent de mer, le vent et le courant les perdent, et s'ils s'y trouvent lorsque le vent de terre souffle, ce qui pourrait favoriser leur éloignement, la hauteur de la montagne l'arrête et cause un calme qui laisse agir le courant qui les emporte contre la côte, où ils se brisent comme le nôtre y fut brisé. Pour surcroît de disgrâce, il n'est pas possible de gagner le sommet de la montagne et se sauver par aucun endroit.
«Nous demeurâmes sur le rivage comme des gens qui ont perdu l'esprit, et nous attendions la mort de jour en jour. D'abord nous avions partagé nos vivres également : ainsi, chacun vécut plus ou moins longtemps que les autres, selon son tempérament et suivant l'usage qu'il fit de ses provisions. Ceux qui moururent les premiers, poursuivit Sindbad, furent enterrés par les autres : pour moi, je rendis les derniers devoirs à tous mes compagnons et il ne faut pas s'en étonner, car, outre que j'avais mieux ménagé qu'eux les provisions qui m'étaient tombées en partage, j'en avais encore en particulier d'autres dont je m'étais bien gardé de faire part à mes camarades. Néanmoins, lorsque j'enterrai le dernier, il me restait si peu de vivres que je jugeai que je ne pourrais pas aller loin, de sorte que je creusai moi-même mon tombeau, résolu de me jeter dedans, puisque personne ne vivait pour m'enterrer. Je vous avouerai qu'en m'occupant de ce travail, je ne pus m'empêcher de me représenter que j'étais la cause de ma perte et de me repentir de m'être engagé dans ce dernier voyage. Je n'en demeurai pas même aux réflexions : je m'ensanglantai les mains à belles dents, et peu s'en fallut que je ne hâtasse ma mort.» (à suivre...)


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