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Ecole supérieure des beaux-arts
Le spectre de l?année blanche
Publié dans Info Soir le 13 - 12 - 2005

Crise n La famille estudiantine de l?Ecole supérieure des beaux-arts vit, depuis près de vingt jours, au rythme d?une grève illimitée entamée par les étudiants le 22 novembre.
A travers ce mouvement de protestation, les étudiants espèrent obtenir satisfaction aux revendications formulées à l?intention du ministère de l?Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, mais également à l?intention du ministère de la Culture, l?autre tutelle de l?école. D?abord, il y a l?aspect pédagogique.
«Les programmes et les contenus des cours sont faits au niveau de l?école, alors que cela devait se faire au niveau du ministère de l?Enseignement supérieur et par une commission spéciale en vue de mieux adapter les programmes aux besoins des étudiants», explique Samir, étudiant et membre du comité de grève. Et d?enchaîner : «Il y a des modules qui sont enseignés, mais qui n?ont rien à voir avec notre formation ; il y a des professeurs qui n?ont aucune connaissance du module qu?ils enseignent.»
Ainsi, l?implication du ministère de l?Enseignement supérieur dans la gestion de l?enseignement artistique et une remise à niveau de l?école, et ce conformément aux normes universitaires qui régissent l?enseignement supérieur national, sont jugées nécessaires. La reconnaissance du diplôme est l?autre revendication formulée par les étudiants.
«Après cinq ans d?études, donc au terme de notre cursus, nous ne recevons de l?administration qu?une feuille qui fait office de simple attestation où ne figurent, en en-tête, ni la référence du ministère de l?Enseignement supérieur ni celle du ministère de la Culture», déplore Samir. Ainsi, le statut de l?artiste ne permet pas aux étudiants d?être considérés comme les autres. Les protestataires avancent que leur «diplôme» n?est pas reconnu à l?étranger, et que lorsqu?un étudiant s?y présente, les instances concernées demandent qu?on leur ramène une preuve de l?existence de l?école.
Par ailleurs, «pour avoir accès à l?Ecole supérieure des beaux-arts, il faut être bachelier», explique Samir qui ajoute : «95% des étudiants de l?école ont obtenu leur bac, mais l?école accorde l?accès à 5% de non-bacheliers, à savoir toute personne ayant un penchant pour l?art. Il se trouve, cependant, que le nombre des étudiants non bacheliers a dépassé le taux autorisé par le règlement.
Aujourd?hui, l?on compte 20% d?étudiants non bacheliers. Alors l?administration a décidé de ne pas délivrer de diplôme à cette catégorie d?étudiants. Nous refusons ce genre de sanction, car l?erreur n?incombe pas à l?étudiant, mais à l?administration qui, au départ, a permis un tel dépassement.» Viennent s?ajouter aux revendications pédagogiques, les doléances d?ordre social, entre autres l?hébergement. «Les conditions d?hébergement des étudiants sont précaires», se plaint Samir. «La bâtisse, qui tient lieu de cité universitaire, contient de l?amiante. Les responsables nous ont promis de satisfaire notre demande en y effectuant des travaux. Mais rien n?a encore été fait à ce jour. Un étudiant, qui résidait dans cette cité,, est décédé d?un cancer.»
l Outre la grève des étudiants, il y a celle des professeurs qui partagent leurs revendications pédagogiques. «Les emplois du temps sont catastrophiques, les modules sont improvisés, et des matières sont affectées à des spécialistes non indiqués à cet effet», déclare un enseignant rencontré à l?école. Par ailleurs, les enseignants déplorent «le non-respect par le ministre de la Culture de ses engagements et du calendrier de rencontres avec les syndicalistes, ainsi que le non-règlement des trois mois d?arriérés de salaires, la non-levée du harcèlement judiciaire, la prise en otage des étudiants et des enseignants, dont trois ont été éloignés de la pédagogie par mesure de représailles, et enfin la non-restitution de la salle des enseignants et du bureau syndical». A souligner que les enseignants sont en grève depuis plus de sept mois. Ils sont assuré quelquefois les cours, lorsque les deux tutelles leur ont promis de répondre à leurs doléances, mais ils ont dû reprendre leur grève car les deux tutelles ne se sont pas engagées dans le dialogue et n?ont pas donné suite aux revendications des protestataires.


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