Opérationnelle depuis octobre 2005, la coordination de Blida de l'Agence nationale de gestion du microcrédit (Angem) est venue «à point nommé pour insuffler une nouvelle dynamique au secteur de l'emploi et contribuer à la résorption du chômage dans la wilaya», insistent tellement les responsables que les postulants à cette formule. Cette structure, dont l'objectif est de lutter contre la pauvreté et la précarité, a opté, selon son encadrement, dès son installation, pour un travail de proximité afin d'identifier les citoyens aux revenus irréguliers ou instables. Ainsi, en trois mois, plus de 350 demandes de microcrédits ont été enregistrées, dont 21 ont reçu l'accord pour un prêt non rémunéré. Quant aux mécanismes de lutte contre le chômage et la précarité, il existe, selon le directeur de cette agence, trois formules de crédit. Il s'agit, selon la même source, d'un financement triangulaire (promoteur-Angem-banque) avec un crédit variant entre 50 000 et 400 000 DA, remboursable en 5 ans avec un différé allant de 6 à 12 mois ; la deuxième formule porte sur un financement mixte (promoteur-banque) avec un crédit de 50 000 à 100 000 DA ; la troisième formule consiste en un financement mixte (Angem-promoteur) avec un prêt non rémunéré de 30 000 DA remboursable sur 15 mois avec un différé de 3 mois. Cette dernière formule est destinée plus particulièrement aux familles rurales et aux femmes au foyer démunies. Dès son installation et malgré son «jeune âge», cette agence a lancé des actions tous azimuts pour relever le défi en ?uvrant pour la concrétisation du programme du président de la République qui vise la création d'un million de postes d'emploi. Pour ce faire, l'Agence dispose d'un personnel qualifié qui accompagne le promoteur dès la phase de maturation du projet jusqu'au remboursement. Le promoteur bénéficie également d'une assistance en matière de marketing de la part de l'Angem, qui dispose également d'un fonds de garantie en cas de non-respect des échéances de remboursement.