Riposte n Du Caire où il assiste au congrès de la CAF, le président de la FAF, Mohamed Raouraoua, répond au candidat Chaâbane à la suite de ses déclarations. La montée au créneau d?Abdelkader Chaâbane à propos du soutien ouvert et appuyé de Mohamed Raouraoua, à son concurrent et candidat, Hamid Haddadj, n?a pas été appréciée par le président sortant de la FAF qui a tenu à apporter des précisions à ce propos. En effet, bien qu?au Caire pour prendre part au congrès de la CAF précédant le coup d?envoi de la CAN-2006 en Egypte, Raouraoua a souligné qu?il avait le droit de soutenir qui il voulait en perspective du prochain scrutin du 23 janvier. «Je n?ai rien caché à ce que je sache et mon soutien à Haddadj est un acte tout à fait démocratique, car après tout je suis un simple membre de l?assemblée générale de la FAF du moment que mon mandat est terminé. Contrairement à certains qui auraient préféré jouer dans les coulisses, moi je préfère me comporter en membre libre de l?AG qui n?a finalement qu?une seule voix à exprimer le jour du vote.» Et d?ajouter : «Certes, c?est à moi qu?incombera la responsabilité d?organiser l?AG élective, mais je ne suis pas le responsable de la campagne électorale ni le directeur de campagne de qui que ce soit. De plus, ni Chaâbane, que je respecte, ni quelqu?un d?autre ne peut m?empêcher de pratiquer mon droit démocratique ni me donner des leçons à ce sujet.» Par ailleurs, certains ont évoqué le financement de la campagne électorale et l?aide qu?aurait apportée la FAF au candidat Haddadj. Là-dessus, que ce soit Raouraoua ou Haddadj, tous les deux sont catégoriques : la FAF n?a rien à voir. «La fédération n?a mis aucun moyen financier ou logistique pour les besoins de l?un ou des deux candidats. Je défie qui que ce soit d?apporter les preuves de ce qu?il avance», affirmera Raouraoua avant de conclure : «Qu?on cesse à chaque fois de solliciter la tutelle pour tel ou tel sujet alors que les choses sont claires et réglementées. L?assemblée générale est souveraine et rien ne l?empêchera de tenir le scrutin et d?élire le futur président de la FAF.» De son côté, Haddadj a tenu également à préciser que sa campagne électorale est financée par ses propres moyens et ceux de son équipe ainsi que celle de certains donateurs et qu?il s?interdit de s?appuyer sur les moyens de la FAF pour mener à bien son périple à travers le territoire national.
