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Une ville, une histoire
Le sorcier de la rue de la Lyre (7e partie et fin)
Publié dans Info Soir le 07 - 03 - 2006

Résumé de la 6e partie n Après avoir travaillé dans une gargote, Omar s?installe comme «sorcier» à la Casbah, abusant de la crédulité des gens.
En quelques mois, sa réputation est faite : il a détrôné tous les autres sorciers et incantateurs. On ne parle plus que de cheikh Omar, le fils du grand cheikh Al-Arbi. Ses talismans passent pour être puissants, ainsi que ses incantations. On parle de miracles qu?il aurait réalisés ; en fait, il a dû être un fin psychologue, devinant les préoccupations des gens et sachant y répondre. Il agissait par suggestion, le philtre magique ou le talisman ayant avant tout un effet subjectif.
«Il a exorcisé ma fille du démon qui la possédait !»
«Il a brisé le charme qui empêchait ma fille de se marier !»
«Il m?a aidé à trouver du travail !»
Il y a aussi le hasard qui entre en ligne de compte, un hasard, il faut le dire, qui sert beaucoup le sorcier de la rue de la Lyre.
On dit que même les Européens et les juifs venaient le consulter? C?est dire sa grande notoriété !
Avec la gloire vient la richesse. Omar amasse de l?argent. Il pouvait quitter son réduit et s?offrir une demeure plus spacieuse, mais il a préféré rester là où il était.
Attachement affectif au milieu de ses débuts, mais aussi habitude des clients à un lieu devenu presque légendaire !
La belle maison, c?est dans sa région d?origine, à la campagne, que Omar l?a construite. Le misérable, parti sans le sou, les vêtements en lambeaux, est devenu un homme riche ! Il a même acheté des terres, envoyé ses enfants à l?école. On dit qu?il a pris une seconde épouse, même une troisième et une quatrième, comme il convenait aux grands seigneurs de l?époque qui avaient les moyens de faire vivre plusieurs femmes et de subvenir à leurs besoins et à ceux de leurs enfants !
Mais c?est à Alger que lui va vivre, dans son réduit, vivant du strict minimum, dormant sur une paillasse, par terre, préparant lui-même, sur un réchaud, ses repas.
Mais les privations endurées, l?humidité surtout, vont altérer progressivement sa santé.
Comme beaucoup d?Algériens de l?époque, il attrape la tuberculose? Il maigrit, crache du sang, néglige de se soigner. Il continue à travailler, à recevoir les gens et à composer les philtres et les talismans.
Et puis, on se rend compte qu?il n?a pas ouvert sa porte depuis trois jours. On s?est dit qu?il est peut-être rentré chez lui pour voir sa famille. Puis une odeur nauséabonde a commencé à se dégager. On a brisé la porte et on l?a trouvé, recroquevillé sur la table qui lui sert d?écritoire, sans vie.
Ainsi est mort le sorcier de la rue de la Lyre.
Le réduit, fermé pendant plusieurs années, a été de nouveau loué. Il a servi de boutique et même d?habitation, avant de s?écrouler.
Le souvenir du sorcier est longtemps resté dans les mémoires, avant de s?effacer. Aujourd?hui, seules quelques rares personnes savent qu?il a existé.


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