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Wach, une coopérative artistique
La passion du corps
Publié dans Info Soir le 26 - 03 - 2006

Chorégraphie n «La danse est un travail du corps, l?éducation de l?esprit pour assurer l?équilibre de l?âme.»
Samah Smida et Farès Fettane ont la danse en partage. «Ce qui nous a rapprochés, c?est bien la danse», confient-ils. En effet, les deux s?adonnent à l?expression corporelle, puisque le corps est, pour eux, un espace à explorer. «La danse est un travail du corps, l?éducation de l?esprit pour assurer l?équilibre de l?âme», disent-ils. Car quand l?âme est épanouie, l?être peut entretenir un rapport harmonieux et sain avec l?environnement où il se trouve.
Et de dire aussi : «L?exploration du corps ne se limite pas à l?exécution d?un mouvement seulement pour faire joli», mais bien plus que ça : l?expression corporelle, selon eux, est une recherche du mouvement dans le mouvement. C?est donc bien plus qu?une représentation, c?est toute une expression, une création même du mouvement, une improvisation instantanée de ce qui deviendra, plus tard, un acte qui se dessine, çà et là, dans l?espace.
Samah Smida et Farès Fettane sont deux jeunes danseurs, et pour mieux dire ils sont deux exécuteurs du mouvement, ce geste qu?ils vont chercher, rechercher, arracher au plus profond de leur conscience. Des mouvements authentiques, loin d?être des représentations ostentatoires seulement pour plaire ou encore pour créer un effet de surprise.
«Nous ne cherchons pas l?effet spectaculaire, mais l?effet de nature, c?est-à-dire nous faisons dans le véritablement vraie, dans l?authentique», expliquent-ils. Et d?ajouter : «Il faut donner juste ce qu?il faut, là où il faut.» Effectivement, le travail de Farès ne relève pas du divertissement, mais plutôt d?une réflexion sur le mouvement, sur tout ce qu?est le corps. Ce sont le sensitif et l?intellect qui, habilement associés, s?expriment en toute crédibilité dans la chorégraphie.
Farès Fettane, qui est chorégraphe, donc concepteur de gestuelles, s?emploie à dire le corps. Sa démarche consiste à choisir le sujet de sa pièce, à l?écrire, puis il l?imagine dans son mental avant de convertir cette écriture en mouvement. Ainsi naît la chorégraphie. Et de cet imaginaire qui se veut authentique, dénué de toute exagération dans la représentation, Farès Fettane a su composer La fin? ce n?est le commencement, une pièce que Samah Smida et lui ont interprétée, mercredi, au Théâtre national.
l Farès Fettane est chorégraphe. Très jeune, il manifeste un intérêt pour la danse urbaine, à savoir le hip-hop. Il intègre, en 1996, le ballet de l?Office national de la culture et de l?information (Onci). Mais Farès ne va pas se limiter à la danse traditionnelle, voire folklorique ; il va explorer d?autres domaines de l?expression corporelle, notamment la danse contemporaine, et cela en vue d?accumuler des expériences lui permettant d?élargir et d?enrichir son itinéraire, donc ériger une carrière. Sa persévérance lui permet de décrocher des bourses à l?étranger dans des résidences de création. Djazaïr 2003, une Année de l?Algérie en France tombe à point nommé : il rencontre Nacéra Belaza, une chorégraphe française d?origine algérienne, qui l?intègre dans sa compagnie. Il suit une formation. Ainsi, Farès prend conscience de la portée aussi bien esthétique qu?intellectuelle que peut avoir la danse contemporaine. Un art à prendre en considération. Quand s?achève Djazaïr 2003, Farès rentre au pays avec l?idée d?investir la scène algérienne. Un pari qu?il a lancé. «Ce n?est pas à l?étranger qu?il faut construire, mais c?est bien chez soi qu?il faut changer les choses», dit-il. En effet, Farès nourrit l?ambition de se faire connaître en Algérie et de s?y imposer comme tel, avant d?envisager de conquérir la scène étrangère. C?est en Algérie, lieu de ses repères identitaires et substrat de sa personnalité, qu?il est en quête de reconnaissance. En dépit des difficultés qu?il peut rencontrer lors de son parcours, Farès ne baisse pas les bras et continue à croire en lui-même. En 2004, il intègre le ballet national qu?il quitte au bout d?un an et demi pour fonder, avec Samah Smida, sa partenaire, Wach, une coopérative artistique visant, outre l?élaboration de différentes activités artistiques et culturelles, à promouvoir la danse, notamment la danse d?inspiration contemporaine.


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