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Suspense
Le démon du passé (42e partie)
Publié dans Info Soir le 18 - 05 - 2006

Résumé de la 41e partie n Pat a rendez-vous avec Margaret Langley, l'ancienne directrice de l'école où étudiait Eleanor, la protégée du sénateur Jennings. La vieille dame évoque l'histoire de la jeune fille.
«Mademoiselle Langley, vous ne vous sentez pas bien ? Voulez-vous que je vous apporte un verre d'eau ?»
La vieille dame hocha la tête. «Non, cela va passer. Donnez-moi juste une minute.»
Elles restèrent sans parler pendant que ses joues reprenaient lentement quelques couleurs.
«Ça va mieux. Je crois que le simple fait de parler d'Eleanor me bouleverse. Voyez-vous, mademoiselle Traymore, le juge l'a punie afin de donner une leçon ; il l'a envoyée dans une maison de redressement pendant trente jours. Après cela, elle n'a plus jamais été la même. Ça l'a complètement changée. Certains ne supportent pas cette sorte d'humiliation. Vous savez, personne ne la croyait, en dehors de moi. Je connais les jeunes. Elle n'avait rien d'une enfant hardie. C'était le genre d'écolière qui ne mâchait jamais de chewing-gum en cours, ne parlait pas dans le dos du professeur, ne trichait pas à un examen. Elle n'était pas seulement sage. Elle était timide.»
Margaret Langley ne disait pas tout. Pat le sentait. Elle se pencha en avant, prit une voix douce. «Mademoiselle Langley, vous ne me racontez pas exactement toute l'histoire.»
Les lèvres de son interlocutrice tremblèrent. «Eleanor n'avait pas assez d'argent pour payer le parfum. Elle a expliqué qu'elle voulait demander qu'on l'enveloppe et le mette de côté. Elle se rendait à une soirée d'anniversaire ce soir-là. Le juge ne l'a pas crue.»
Moi non plus, pensa Pat. Elle était désolée de ne pouvoir accepter l'explication à laquelle Margaret Langley croyait si fermement. Elle vit l'ex-directrice porter la main à sa gorge comme pour calmer un battement trop rapide. «Cette gentille petite est souvent venue ici le soir, poursuivit-elle avec tristesse, car elle savait que j'étais la seule à la croire sans réserve. Lorsqu'elle a eu terminé ses études chez nous, j'ai écrit à Abigail pour lui demander si elle pouvait lui trouver du travail dans son bureau.
— N'est-il pas vrai que le sénateur a donné cette chance à Eleanor, lui a fait confiance, et qu'ensuite Eleanor a volé des fonds électoraux ?» interrogea Pat.
Le visage de Margaret s'empreignit de lassitude. Le ton de sa voix devint monotone. «J'avais pris une année sabbatique à cette époque. Je voyageais en Europe. A mon retour, tout était fini. Eleanor avait été condamnée, envoyée en prison et elle avait fait une dépression nerveuse. Elle était dans le service psychiatrique de l'hôpital de la prison. Je lui ai écrit régulièrement, mais elle n'a jamais répondu. Ensuite, d'après ce que j'ai appris, elle a été libérée sur parole pour raison de santé, mais à la seule condition de se présenter à l'hôpital en consultation externe deux fois par semaine. Un jour, elle a simplement disparu. C'était il y a neuf ans.
— Et vous n'avez plus jamais eu de ses nouvelles ?
— Je... Non..., euh...» (à suivre...)


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