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Cela s'est passe un jour
A la recherche de l'Atlantide
Publié dans Info Soir le 24 - 07 - 2006

Résumé de la 11e partie n De nombreux auteurs de l'Antiquité évoquent l'Atlantide, l'île où il faisait bon vivre, détruite par un cataclysme naturel.
Un autre spécialiste de l'Atlantide est l'Ecossais Lewis Spence. Il a publié, entre 1924 et 1942, cinq ouvrages sur le continent disparu, émettant l'hypothèse que l'île n'a pas disparu d'un seul coup, mais progressivement, après plusieurs cataclysmes échelonnés dans le temps.
Spence, qui était avant tout spécialiste de mythologie comparée, s'est efforcé, au cours de ses recherches, d'établir des liens entre les textes et les mythes antiques et les croyances de divers peuples de la Méditerranée et de l'Amérique précolombienne. Il découvre de fortes similitudes entre ces croyances et le récit de Platon : partout, il est question d'une grande île où les hommes vivaient heureux et insouciants, jusqu'au jour où elle fut détruite par un cataclysme. Jusqu'aux personnages principaux des récits qui se ressemblent. Ainsi, chez les Aztèques, c'est le dieu Questzalcoati qui a apporté la civilisation au Mexique avant de retourner dans son pays d'origine, l'île de Tlapalan, qui se trouvait dans la mer occidentale. Questzalcoati était le fils de Gugumatz, dieu de la mer, tout comme Atlas était celui de Poséidon (Neptune), également dieu de la mer. Et Questzalcoati, tout comme Atlas, était représenté soutenant les colonnes du ciel.
Selon Spence, soit il faut supposer qu'il y avait, depuis l'Antiquité, des relations entre l'Ancien et le Nouveau Monde, avec donc échanges de légendes et de mythes, soit les cultures des deux mondes avaient le même point de départ, un point disparu depuis longtemps.
Spence a aussi émis l'hypothèse que l'Atlantide est en rapport avec les invasions subies par l'Europe dans la préhistoire. Ce serait, selon lui, les Atlantes qui auraient répandu certaines cultures. C'est le cas de la civilisation de Cro-Magnon — appelée ainsi du nom d'une grotte d'Aurignac, dans le sud-ouest de la France, où les premiers vestiges ont été découverts — répandue dans diverses régions de l'Europe et du Bassin méditerranéen. Cette civilisation s'est signalée par des connaissances artistiques développées, ainsi qu'en témoignent les peintures rupestres. Spence a remarqué l'importance du taureau dans ces peintures, qui a joué aussi un rôle important dans la culture de l'Atlantide où il était, si l'on en croit Platon, l'animal sacrificiel par excellence.
La culture de Cro-Magnon, qui remonte à environ 16 000 ans, aurait correspondu à une seconde vague d'immigration atlante et aurait fait réaliser à l'humanité d'alors des progrès considérables en matière d'art et d'organisation religieuse et sociale.
Une autre vague d'immigration est celle de la culture dite aziléenne-tardenosienne, du nom de sites en France et en Espagne ; elle remonte à 11 500 ans, touchant, elle aussi, le Bassin méditerranéen, faisant réaliser d'autres progrès techniques et artistiques.
Selon Spence, si le souvenir de l'Atlantide est si répandu, c'est parce qu'il fait partie de la mémoire collective des peuples qui en étaient culturellement issus.
A la fin de sa vie, il s'interrogea sur les raisons de la destruction de la grande île, se demandant si, comme l'a soutenu Platon, la brillante civilisation n'avait pas péri victime de ses excès. Son dernier ouvrage, écrit en 1942, en pleine guerre mondiale, porte ce titre où perce toute son inquiétude : L'Europe suivra-t-elle l'Atlantide ? A suivre


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